JUBERT DE BOUVILLE Michel André

Catégorie: Portraits
Année : 1707

 

*P.980

Âge du modèle : 62 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1707 pour 150 livres (ms. 624, f° 26 v° : « M[onsieu]r De Bouville, cons[eille]r d’état »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 133, 134, 135, 140, 142, 166 ; Perreau, 2013, cat. *P.980, p. 206 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1025, p. 342 (2003/2, cat. I, n°841).

Copies et travaux :

  • 1707 : « Deux [copies] de M[onsieu]r de Bouville » pour 150 livres (ms. 624, f°27).
  • 1707 : Monmorency touche 8 livres pour avoir fait « deux habits de deux coppies de M[onsieu]r de Bouville » (ms. 625, f°22 v°).
  • 1708 : « Deux [copies] de M[onsieu]r de Bouville p[ou]r m[onsieu]r Legrand » pour 75 livres et « Deux [copies] de m[onsieu]r De Bouville p[ou]r m[onsieu]r Charpentier » pour 150 livres (ms. 624, f°28 v°).  
  • 1708 : Bailleul touche 20 livres pour un « un buste de M[onsieu]r de Bouville », « plus un buse de M. de Bouville » pour autres 20 livres (ms. 625, f°25).
  • 1708 : Leprieur reçoit 24 livres pour « deux testes de l’intendant d’Orléans » (ms. 625, f°23).
  • 1712 : Bailleul touche 24 livres pour « un buste de M[onsieu]r de Bouville » (ms. 625, f°29 v°). 

Descriptif :

Michel-André Jubert de Bouville (1645-1720), originaire de Vernon en Normandie, marquis de Bizy et de Claire-Pavilleuse (1675), débuta sa carrière comme avocat général à la cour des aides le 5 avril 1664. Maître des requêtes le 20 mars 1674, puis conseiller d’État en octobre 1696, il devint intendant à Orléans de 1698 à 1709 puis à Alençon de 1708 à 1713. C'est en 1664 qu'il épousa Nicole-Françoise Desmarest, fille du conseiller Desmarest, peint en 1707.

Leur fille, Catherine Jubert de Bouville (1688-1762) s’unira à Vernon, le 16 février 1711, à Gilles V de Maupeou d’Ableiges (1680-1745), seigneur d’Ableiges, la Villeneuve Saint-Martin, deuxième comte d’Ableiges, également conseiller d’État, commissaire général des Postes et Messageries de France, et dont Rigaud avait peint le grand-père, Jean Guillemain de Courchamps en 1687 et 1692. 

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan