GAILLARD DE CHAUDON Noël

Catégorie: Portraits
Année : 1710

 

*PC.1089

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1710 pour 150 livres (ms. 624, f° 31 : « M[onsieu]r l’abbé d’Arle »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 152 [f], 161 ; James-Sarazin, 2009/1, p. 34 ; Perreau, 2013, cat. *PC.1089, p. 221 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1180, p. 392 (2003/4, I, n°935).

Copies et travaux :

  • 1711 : Bailleul reçoit 10 livres pour « un habillement de M[onsieur] l’abé d’Arles » (ms. 625, f° 28).

Descriptif :

Fils de Noël Gaillard (1613-1695), avocat à Aix, syndic de robe de la noblesse de Provence, assesseur de sa ville et procureur du Pays Aixois en 1652 et 1657, Noël (Natalis) de Gaillard de Chaudon, naquit à Aix-en-Provence. Il débuta sa carrière à l'évêché de Gap le 10 janvier 1671 et au monastère de Saint-Victor de Marseille.

Abbé de Saint-Pierre de Tasque, au diocèse de Tarbes en 1691, dont il tirait 1800 livres de revenu, il fut rapidement nommé par ordonnance royale, le 24 décembre 1701 à l'abbaye de Sainte Marie d’Arles-sur-Tech et Saint André de Sorède de l’ordre de Saint Benoit. Confirmé par le pape le 31 juillet de l'année suivante et sacré à Paris le 4 octobre 1702, il fut également docteur en théologie et prédicateur du roi et devint membre honoraire du Conseil souverain de Roussillon en 1703. En 1714, il effectua une transaction avec l'évêque d'Elne Jean-Hervé Basan de Flamenville, pour mettre fin à un conflit de juridiction qui s'était élevé entre eux. Mort à Pézenas le 26 avril 1722 où il s'étoit « rendu de son abbaye », il « possédait chez lui, rue de l’Ange, à Perpignan, des portraits de Louis XIV, du Grand Dauphin, du duc de Bourgogne et de Philippe V, tous dus à Rigaud » selon son inventaire après décès[1].

Parmi les 18 enfants de Gaillard père, se distinguèrent également Reynaud de Gaillard, seigneur de Chaudon (1639-1704), poète médiocre qui fréquenta les salons parisiens et le Père Honoré Gaillard (1641-1727), fameux Jésuite prédicateur.

Roman proposait le portrait de l’abbé Pierre-Joseph d’Arlos de la Servette, comte d’Antremont, seigneur de Saint-Victor, Saint-Just et la Fouillouse en Forests.


[1] ADPO, H56, 2 mai 1722 (James-Sarazin, op. cit). Sur les Gaillard, voir Jean Duron, André Campra, un musicien provençal à Paris, Paris, Mardaga, 2010, p. 67-68.

Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan