*PC.1013

Âge du modèle : 42 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1708 pour 150 livres (ms. 624, f° 28 : « M[onsieu]r le comte de Monsoreau maréchal de camp [rajout :] hab[illement]. rép[été]. »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 130, 139 ; Perreau, 2013, cat. *PC.1013, p. 212 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1059, p. 358 (2003/2, cat. I, n°868).

Copies et travaux : 

• 1706 : Monmorency reçoit 5 livres pour avoir « habillé m[onsieu]r le marquis [sic] de Monsoreau » (ms. 625, f° 21). Cette mension n'avait pas été relevée ni par Roman en 1919 ni par James-Sarazin en 2003. En 2016, l'auteur isole le travail de Monmorency (cat. *P.999, p. 334) sans bibliographie d'identification.

Descriptif :

Maréchal de camp depuis 1704, Louis du Bouchet de Sourches (1666-1746), comte de Montsoreau puis de Sourches était le fils du Grand-Prévôt de Sourches, peint par Rigaud en 1699 et 1708, et de Marie-Geneviève de Chambes (v. 1639-1715), dame de Montsoreau. Sa soeur, Marie-Louise, avait également sollicité l'artiste dès 1696.

Monsoreau avait été préalablement colonel du régiment de Périgord (1690) puis brigadier (1702). Lieutenant général en 1710, il sera fait Grand-Prévôt, « sur la démission de son père qui tire à sa fin » nous dit le maréchal de Tessé dans une lettre à Antoine 1^er de Monaco, du 20 août 1714. Le modèle passe dans l'atelier de Rigaud accompagné de son épouse, Jeanne-Agnès-Thérèse du Pocholles du Hamel, dont l'artiste tire également un portrait en buste. Le travail de Monmorency sur ce que nous pensons être l'effigie du comte (malgré le titre de marquis rapporté) est indiqué en 1706. Cependant, il règne un certain flou dans la datation des travaux des aides d'atelier entre 1705 et 1708, les dates ayant été rajoutées d'une autre main dans un ordre parfois rétroactif.

Bien que Roman semblait vouloir situer ce portrait au château de Montsoreau, dans les collections du duc des Cars, nous avons pu avoir confirmation des descendants directs de la famille qui ignorent sa localisation.