VOYER DE PAULMY D'ARGENSON Marc René de

Catégorie: Portraits
Année : 1708

 

*P.996

Âge du modèle : 56 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1708 pour 150 livres (ms. 624, f° 27 v° : « M[onsieur]. Marc-René de Voyer de Paulmy D’argençon Lieutenant Général de police »).

Bibliographie :

Hulst/3, p. 187, 197 ; Portalis et Béraldi, 1880-1882, II, p. 53 ; Roman, 1919, p. 136, 137, 140, 165, 170, 188, 189, 190, 193, 197. Roux, 1951, VII, 1951, n° 32, p. 139 ; ibid., 1955, VIII, n° 75-76, p. 18 ; Constans, 1995, II, p. 1065, n° 6010 ; Perreau, 2013, cat. *P.996, p. 210 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1036, p. 345 (1707 ; 2003/2, cat. I, n°851).

Œuvres en rapport :

  • 1. Huile sur toile d’après Rigaud. H. 63 ; L. 52. Versailles, musée national du château (en dépôt à l’Institut de France à Paris). Inv. 9004, MV2965, LP 4038. Inscription au bas de la toile : M.R. de Voyer d’Argenson. 1718. Voir Constans, 1995, II, p. 1065, n°6010. 
  • 2. Huile sur toile, suiveur de Rigaud (variante). Paris, bibliothèque de l’Arsenal (OA-1989-1). Peut-être fait d'après la gravure de Vangélisty.
  • 3a. Gravé par Claude Duflos en 1711, son buste à droite, « sans mains, grandeur de thèse pour celle de l’abbé Vandermeulen ». Dans la bordure de l'ovale, la lettre suivante : « MARCUS RENATUS DE VOYER DE PAULMY MARCHIO D’ARGENSON COMESCONSISTORIANUS REI POLITICÆ PREFECTUS GEN. » Sur la tablette, de part et d'autre de l'ovale : « In singularis observantiae suae minumentum dicat consecrat Francisc[us] Vander Meulen cleric[atus] Parisin[ii]. » Dessous, respectivement à gauche et à droite : « Hiacin. Rigaud pinx. - Cl. Duflos Sculp 1711 ». Autre état avec la date de 1718 mais avec le même habillement.
  • 3b. Gravé par Claude Duflos en 1718 avec l’inscription suivante : « Marc René de Voyer de Paulmy, marquis d’Argenson, chevalier, garde des sceaux de France, ministe général des finances ». Selon Hulst « buste sans mains. La tête faite d’après le portrait fait en 1708. L’habillement pris dans quelque mauvais dessin de quelque main des plus médiocres. L’estampe grandeur de thèse ». La vêture est celle de garde des sceaux.
  • 3c. Gravé par Jacques-Nicolas Tardieu dans un encadrement en 1719.
  • 3d. Gravé par Noël Chasseau en 1719, le buste à gauche.
  • 3e. Gravé par Pierre Dupin sans date dans un ovale à gauche. De part et d’autre des armes du modèle : « MARC RENE DE VOYER / DE PAULMIS MARQUIS / D’ARGENSON, Né à Venis le 4 / Novembre 1652. Garde des Sceaux de France, / Mort le 8 mai 1721, âgé de 69 ans ». Sous l’ovale : « Hia. Rigaut pinxit. - P. Dupin sculp. » Sous la bordure : « A Paris chez Odieuvre Md. destampes, quai d’Ecoles vis à vis la Samaritaine à la belle Image.»
  • 3f. Gravé par Gilles-Edme Petit sans date : « MARC PIERRE DE VOYER DE PAULMY, CH[EVALIER] C[O]MTE D’ARGENCON, Ministre et secrétaire d’Etat, Chancelier Garde des Sceaux, de l’ordre royal et militaire de Saint Louis, grand maître et surintendant général des Courriers, Postes et Relais de France. »
  • 3g. Gravé par Étienne Jehandiers Desrochers sans date. En buste tourné vers la gauche, en habit de garde des sceaux. Dans la bordure de l'ovale, la lettre suivante : « M. RENE DE VOYER DE PAULMY MARQUIS D'ARGENSON GARDE DES SCEAUX DE FRANCE, & ». Sous le cuir et la composition au armes, sur la tablette : « E. Desrochers fecit ». Dessous, dans le socle : « Les Sceaux qui dans tes mains Eternisent la gloire / D'un Prince dont la France admire l'Equité, / Bien moins que ta vertu marqueront ta mémoire / Au sceau de l'immortalité. / L'abbé Richard ».
  • 3h. Gravé par Nicolas Habert sans date.
  • 3i. Gravé par Vangélisty en 1775, buste dans un ovale à droite, avec la vêture de garde des sceaux. Dans le socle sous l'ovale : « PAULMY D'ARGENSON / Garde des Sceaux ». Sous le trait carré : « Hya. RIgaud Pinx. - Vin. Vangelisty sculp 1775 ».

Copies et travaux :

  • 1707 : Bailleul reçoit 20 livres pour « un buste de M[onsieu]r D’Argençon » et 3 autres pour avoir passé « deux jours au buste de M[onsieu]r D’Argençon » (ms. 625, f°23).
  • 1708 : « [une copie de] M[onsieu]r d’Argençon » pour 75 livres (ms. 624, f°28).
  • 1712 : « Une [copie] de M[onsieu]r D’Argenson » pour 75 livres (ms. 624 f°34) et « une [autre copie] de M[onsieu]r D’Argenson » pour le même prix (ms. 624 f° 34 v°).
  • 1712 : Bailleul reçoit 24 livres pour avoir fait « un buste de M[onsieu]r d’Argençon » (ms. 625, f°29 v°).
  • 1713 : Bailleul reçoit 24 livres pour avoir fait « un buste de M[onsieu]r d’Argenson » (ms. 625, f°30).
  • 1718 : La Penaye reçoit 15 livres pour avoir reproduit « un habillement d’après M[onsieu]r Dargençon » (ms. 625, f°32 v°). 

Descriptif :

Second portrait de Marc-René de Voyer de Paulmy, marquis d’Argenson (1652-1721), après celui peint en 1694. Comme le montre la gravure de Duflos, réalisée dès 1711, le modèle s'est fait représenter en habit noir de fonctionnaire d'État pour marquer sa fonction de Lieutenant général de Police. Les versions peintes (et la seconde gravure de Duflos) furent réalisées après 1718, pour marquer l'obtention par d’Argenson de la fonction de chancelier garde des sceaux de l’ordre de Saint-Louis dont il porte la vêture. 

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan