*P.620

Âge du modèle : 27 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1699 pour 280 livres [prix pour deux portraits] (ms. 624, f° 16 : « Les M[essieu]rs les marquis de duras, l’aisné et le cadet »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 72 [Jacques Aymeric Joseph de Durfort] ; James-Sarazin, 2003/2, cat. I, n°552 [rejet de la proposition de Roman, sans alternative] ; Perreau, 2013, cat. *P.620, p. 147 [Jacques Henri II de Durfort] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.647, p. 220 [reprise de notre proposition assimilée à un double portrait avec Jean-Baptiste de Durfort].

Descriptif :

Par ananolgie avec le portrait du « marquis de Duras le père », peint en cette même année, nous proposons de voir ici l'effigie postume de son fils aîné, Jacques-Henry de Durfort (1670-1697), marquis de Duras, mort au siège de Mons. Le cas n'était pas rare de voir Rigaud entamer un portrait assez tôt et de ne terminer qu'après le décès de son modèle. Nous ne pouvons non plus écarter la possibilité qu'il ait pu peindre le jeune marquis d'après un portrait de famille d'un autre artiste. Dans tous les cas, si la réunion par les livres de comptes des effigies du marquis et de son frère, n'implique pas nécéssairement qu'ils aient été peints dans un seul et même tableau, elle n'empêche pas non plus qu'ils aient été peints séparément. En effet, la division équitable du prix de 280 livres donne le prix courant d'un buste en ces années 1700, soit 140 livres. Cet élément nous a paru suffisant pour prendre ce dernier parti.

Roman, en accord avec son interprétation du modèle paternel peint de concert avec ses fils, interprétait ce modèle comme Jacques-Henri, comte et marquis de Civrac (mort en 1768), colonel, ambassadeur de France à Naples et à Vienne en (1706).