NOAILLES Louise-Anne de

Catégorie: Portraits
Année : 1690

 

*P.202

Âge du modèle : 28 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1690 pour 230 livres [prix pour deux portraits en buste] (ms. 624, f° 5 v° : « Mons[ieu]r et mad[am]e la marquise de la vardin »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 23 ; Perreau, 2013, cat. *P.202, p. 86.

Louise-Anne de Noailles (1662-1693), unique sœur de l’archevêque Louis-Antoine de Noailles (1651-1729) et et du marquis Jean-Baptiste François était la fille d’Anne de Noailles (1618-1678), duc de Noailles et d’Anne-Louise Boyer de Sainte-Geneviève-des-Bois (1631-1697). C'est le 1er juin 1680 qu'elle épouse le marquis de Lavardin. Louise-Anne était connue pour avoir mené une vie discrète et effacée. Henri III Charles avait épousé en premières noces (le 3 février 1667) Françoise-Paule-Charlotte d’Albert (morte en 1670), fille de Louis-Charles d’Albert, duc de Luynes (1620-1699) et de sa première épouse Louise-Marie Séguier (1624-1651), marquise d’O.

Saint-Simon, dans ses Mémoires, insiste à plusieurs reprises sur la défense que fit Henri III Charles à son fils d’épouser une Noailles « sous peine de sa malédiction ». Emmanuel-Henri, « étant riche, et ayant besoin de protection pour entrer dans le monde, pour avoir un régiment et surtout pour obtenir la lieutenance générale de Bretagne, sur laquelle il n'avait que cent cinquante mille livres de brevet de retenue » passa outre l’autorité paternelle et s’unit, le 20 février 1703, avec Marie-Françoise de Noailles (née en 1687), fille d’un célèbre modèle de Rigaud, Anne-Jules (1650-1708), duc de Noailles, maréchal de France (1693) et de Marie-Françoise de Bournonville (1656-1748).

Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan