P.470

Huile sur toile
H. 133 ; L. 103
Lyon, musée des Beaux-arts. Inv A2726 (acq. 1846)

Historique :

Absent des livres de comptes ; peint vers 1695.

Bibliographie :

Cat. Lyon, 1851, 1857, 1861, 1868, 1870, n° 27 [=Denis-François Secousse] ; Amigues et Charret, 1989 [=Jean-Léonard Secousse] ; Perreau, 2013, cat. P.470, p. 123 [François Secousse] ; cat. Lyon, 2014, n°129, p. 296-297 [reprise de notre proposition] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1222, p. 402 [reprise de notre proposition ; (2003/2, cat. I, n°8, sans identification « homme dit à tord Jean Léonard Secousse»].

Descriptif :

Ce portrait, malheureusement endommagé lors de son rentoilage, fut longtemps considéré dans les anciens catalogues du musée de Lyon comme une représentation de Denis-François Secousse (1691-1754) voire même de Jean-Léonard Secousse (1659-1711), l'un ou l'autre tenant un livre sur le plat duquel on aperçoit nettement le blason de la famille. Mais, compte tenu du style de la perruque et du mobilier, cette identification nous apparut comme anachronique. Ainsi, le piètement de la table table évoque nettement celui de l’effigie de Durey de Vieuxcourt, peinte en cette même année 1696, du portrait du duc de Boufflers (1694) ou du marquis Flamarens (1695). La main droite posée sur le meuble renvoie à celle du président Lebret (1697).

Nous avons donc proposé pour la première fois en 2013 de voir ici le portrait de François Secousse, issu d’une ancienne famille du Berri dont une branche s'établit à Paris. Procureur au Parlement, l'homme devint également procureur spécial de Marie de Lorraine, duchesse de Guise. Il épousa par contrat du 8 février 1659 Étiennette Corcessin (v.1632-1688) avec qui il eut François-Robert, curé de Saint Eustache et Jean-Léonard Secousse, avocat au parlement.