AUBARÈDE Catherine d'

Catégorie: Portraits
Année : 1681

 

*P.16

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1681 pour 33 livres (ms. 624, f° 1 : « Mad[am]e Fabry »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 1 ; Perreau, 2013, cat. *P.16, p. 64 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.21, p. 25.

Descriptif :

Catherine d’Aubarède (13 mars 1659 – 24 juillet 1717), s’était unie le 9 janvier 1681 à Louis Fabry (1637 – Paris, 28 septembre 1717), comte de Moncault et d’Autrey. Lieutenant du roi à Besançon dès 1674, capitaine au régiment du roi-infanterie et « ci-devant capitaine d’une compagnie de 500 gentilhommes », Fabry fut blessé au siège de Maastricht en 1673 et fait chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. Brigadier en 1694 puis, maréchal des camps le 23 décembre 1702, il obtint la lieutenance générale des armées du roi le 26 octobre 1704 et un commandement sur les cotes de Normandie. En cette même année 1681, le 23 février plus exactement, il fut nommé premier gouverneur de la citadelle de Besançon.

La présente effigie devait sans doute commémorer la fraîcheur du mariage. Catherine était la sixième des dix enfants de Paul d’Aubarède (Bagnols-sur-Cèze, 1607 – Lyon, 9 juillet 1687), marchand drapier, bourgeois de Lyon, recteur des hôpitaux du grand hôtel-Dieu puis échevin de sa ville en 1677 et 1678. Anobli à l’issue de cette charge, il s’était uni, le 8 février 1646 devant Me Barange, notaire à Lyon, à Françoise Valentin, fille de, Louis, seigneur d’Esquillon, procureur lyonnais. Leur fils, Henri de Fabry de Moncault (mort le 1er septembre 1730), comte d’Autrey, colonel du régiment de Sarre (1709), brigadier des armées du roi, sera également fait chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1715 et épousera le 22 septembre 1717, Thérèse Fleuriau d’Armenonville, fille du célèbre garde des sceaux, peint par Rigaud en 1692, 1697, 1706, 1707 et 1709.

Établis en Languedoc, les Fabry étaient originaires de Toscane, plus précisément de la ville de Pise.

Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan