PARROCEL Joseph

Catégorie: Gravures
Année : 1737

 

P.265-1a

Gravure de Georg Friedrich Schmidt (1712-1775) en 1737
H. 14,8 ; L. 10,6

Buste sans mains de mêmes dimensions que la gravure de Dupin du portrait de la Fosse « comme faisant partie de la même collection [Odieuvre] » (Hulst).

Respectivement à gauche et à droite : « H[iacin]t[h]e Rigaud Pinx. - G. F. Schmidt Sculp. »

Dessous, au milieu, sur un piedestal soutenant l’ovale qui contient le portrait : « JOSEPH PARROCEL / de Brignolles en Provences, peintre de Bat[ail]lles. / Con[seill]er de l’Acad[ém]ie Roiale de Peint[u]re et Sculp[tu]re né en 1648. / Mort à Paris le 1er Mars 1704. Agé de 56 ans 6 mois. »

Sous le trait carré : « A Paris, chez Odieuvre. Md d’Estampes quai de l’École vis à vis la Samaritaine à la belle image. C.P.R. »

Bibliographie :

Mercure de France, mars 1738, p. 541 (pour la gravure) ; Hulst/3, p. 174 ; Crayen, 1789, n° 15, p. 10 et n° 56, p. 29 ; Le Blanc, 1847, n° 128, p. 101 ; Roman, 1919, p. 28 ; Perreau, 2004, p. 239 ; Delaplanche, 2006, p. 38, 319, 341 ; James-Sarazin, 2009/1, n° 93, p. 158 ; James-Sarazin, 2009/2, p. 73-74 ; Perreau, 2013, cat. *P.265, p. 95.

Œuvres en rapport :

  • 1b. Gravé par Johann Georg Wille en 1744, « buste sans mains dans un ovale. La tête d’après le même tableau qui a servi à la gravure précédente. La perruque et les draperies disposées différemment sur une esquisse faite exprès par Rigaud » (Hulst), H. 36 ; L. 26. À gauche : « Peint par H[yacin]t[h]e Rigaud Ch[evalier] de l’ordre de S[aint] Michel », à droite : « Gravé par J. G. Will en 1744. » Dessous au milieu sur un piédestal soutenant l’ovale qui contient le portrait : « JOSEPH PARROCEL / de Brignolles en Provences, peintre de Bat[ai]lles / Con[seill]er de l’Acad[ém]ie Roiale de Peint[u]re et Sculp[tu]rené en 1648. / Mort à Paris le 1er Mars 1704. Agé de 56 ans 6 mois. » Sur l’agrafe réunissant le piédestal et l’ovale, un blason avec trois flèches.
  • 2. Sanguine de Johann Georg Wille d’après Rigaud, H. 24 ; L. 22. Collection particulière (vente Paris, hôtel Drouot, Beaussant-Lefèvre, 5 novembre 2003, lot 12). Il s’agit probablement d’un dessin préparatoire à la gravure de Wille.

Georg Friedrich Schmidt (1712-1775), fixa ce qui devait être le plus fidèle à la composition originale et ce, pour le fond Odieuvre. Portalis nous décrit l’estampe à cette occasion : « Très bien gravé. Les premières épreuves sont avant l’adresse d’Odieuvre, avec les noms des artistes dans la marge inférieure et la date de 1737. L’inscription est alors gravée par Schmidt lui-même. Il usait de cette petite supercherie parce qu’Odieuvre faisait toujours difficulté de donner une douzaine d’épreuves au graveur. Schmidt se bornait ordinairement à un petit nombre d’épreuves qu’il faisait tirer sous ses yeux et qui suffisaient pour donner à des artistes ou amateurs de ses amis. Avant de livrer la planche il effaçait sa propre inscription ; le marchand la faisait ensuite graver à sa fantaisie ». Parrocel y est montré en buste sans main, tourné vers la gauche, devant une toile vierge posée sur un chevalet. C’est la même gravure, inversée et sans décor, qu’utilise d’ailleurs Dezallier d’Argenville en tête de sa notice consacrée au peintre de batailles.

L’œuvre fut également gravée une seconde fois en 1744 par Johann Georg Wille (1715-1808), avec une ordonnance inédite des drapés (Hulst) et aidée d’une sanguine de la main de Wille. Une copie gravée fut offerte par Jean-Jacques Caffieri (1725-1792) à l’Académie royale de Peinture et de Sculpture, le 9 novembre 1782 et Octave Teissier signale une autre gravure d’un portrait de Parrocel par Jean-Baptiste Tilliard (1740-1813). Enfin, selon Étienne Parrocel (ms. inédit, fol. 17), le tableau d’Hyacinthe Rigaud aurait été copié par Jean-Marius Fouques (1822-ap.1879).

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan