*P.1175
Huile sur toile
Dimensions inconnues [à mi-corps]
Localisation actuele inconnue
Historique :
Elaboré dans les années 1712
Bibliographie :
Brême, 2000, p. 38 ; Perreau, 2013, cat. *P.1175, p. 234 ; James-Sarazin, 2016, II, in cat. D.89, p. 610.
Œuvres en rapport :
- 1. Pierre noire, lavis d'encre et rehauts de blanc sur papier bleu d’après Rigaud [nf], v. 1712, H. 34,5 ; L. 26,5 cm. Los Angeles, The Paul Getty museum of art. Inv. 86. GB. 612 (vente Paris, hôtel Drouot, 10 mai 1971, lot 26 [=portrait présumé de Louvois] ; vente Paris, palais Galliera, 30 novembre 1971, lot 3 [=Louvois présum.] ; gal Meulenmeister, Bruxelles, 1975 ; collection privée ; Paris, galerie De Bayser ; achat en 1986.
Descriptif :
Par analogie avec plusieurs autres modèles et, par le style des grands drapés assez ostentatoires, nous proposons une datation aux alentours de 1712 pour ce grand portrait d'homme dont l'équivalent peint n'a pas encore été retrouvé. Seul le dessin du Getty nous permet d'en apprécier l'ordonnance. Vu jusqu’aux genoux, une main retroussée sur sa hanche droite, et l’autre posée sur le dossier d’un lourd fauteuil, le modèle pose devant une colonne de marbre habillée d'un rideau. Âgé probablement d'une cinquantaine d'années, il retient dans la main droite son manteau doublé de brocard. Cette posture a souvent été reprise par Rigaud comme le prouvent le portrait de Mathias Milani de La Roque, le dessin figurant Michel-Étienne Turgot, celui d’un homme non identifié et celui d'un homme plus âgé ; ce dernier faisant d’ailleurs directement référence, nous le verrons, aux traits d’une effigie en buste dit « portrait présumé de Nicolas Boileau ». L’agencement des plis sur le haut du corps, la chemise ouverte et la cravate de dentelle dénouée se retrouvent dans des effigies jusqu’en 1730.