*PC.1023
Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.
Historique :
Paiement inscrit aux livres de comptes en 1708 pour 150 livres (ms. 624, f° 28 : « M[onsieu]r Jolly secrétaire du roy hab[illement]. rép[été]. »).
Bibliographie :
Roman, 1919, p. 139 [Gabriel-Joseph Jolly ou Jacques-Joseph Jolly], 142 ; Perreau, 2013, cat. *PC.1023, p. 213 [Jean-Baptiste Joly] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1067, p. 360 [2003/2, cat. I, n°877, idem].
Copies et travaux :
- 1708 : Monmorency reçoit 6 livres pour avoir « habillé m[onsieu]r Jolly » (ms. 625, f° 24 v°).
Descriptif :
Roman hésitait entre Gabriel-Joseph Jolly, seigneur de Chassy, conseiller à la cour des aides de 1679 à 1695 et Jacques-Joseph Jolly, seigneur de Méninville, conseiller à la Chambre des comptes de Paris (1679) sans que cela ne puisse véritablement correspondre au présent modèle.
En réalité, il s’agit très vraisemblablement de Jean-Baptiste Joly, receveur des décimes et des gabelles en Bourgogne, plusieurs fois maire de Châlons-sur-Saône où il demeurait ordinairement, ancien subdélégué à l’Intendance, secrétaire du roi (1695), mort en charge en 1712. En 1710, lors du conseil de famille Chassepot / Fraguier, et en tant que trésorier de madame la princesse de Conti (qui venait de se faire peindre par Rigaud en 1706), Joly séjournait au petit hôtel de Conty. Par son mariage avec Jeanne Berthaut, tante de Claude Berthaut, secrétaire du roi (1731), il eut Jean-François Joly, fermier général de 1727 à 1733, lequel mourut sans alliance comme nous l'indiquent plusieurs sources :
« Il est fils de l'intendant de la maison de feüe Madame la princesse de Conty première douairiere, il fût fermier général en 1726. Il fit connaistre au ministre qu'il n'entroit point dans les fermes pour s'enrichir ayant déjà 70.000 livres de rente de patrimoine. Il étoit bien mal nommé Joly, étant extrémement laid, à cause de la petite vérole qui l'avait totalement défigurée, mais en récompense il avait l'aura belle, désintéressé, honnête, poly, généreux, bienfaisant, charitable, magnifique, nullement fier, sachant le monde, scavant sans ostentation, et aimable en compagnie, il est mort jeune et non marié[1]. »
[1] Mémoires et essays pour servir à l’histoire du Publicanisme moderne contenant l’origine, noms, qualité, bonnes et mauvaises inclinations, les portraits et histoires abregées de nosseigneurs les Fermiers Généraux, depuis l'année 1720 jusqu'en 1750. Archives Nationales, Minutier central des notaires parisiens, MM818/2. Voir aussi Arch. Nat, V2 37 25.7.1695 et Duc de Caraman, Notes généalogiques pour servir à l'histoire des Fermiers généraux, 1888, manuscrit Fr NA 20534.