*P.1004
Âge du modèle : 57 ans
Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue
Historique :
Paiement inscrit aux livres de comptes en 1708 pour 150 livres (ms. 624, f° 27 v° : « M[onsieu]r Langlois, correcteur des comptes [rajout :] buste hab[illemen]t original »).
Bibliographie :
Roman, 1919, p. 138, 141, 147, 148, 154 ; Perreau, 2013, cat. *P.1004, p. 211 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1051, p. 356 [2003/2, cat. I, n°859]
Œuvres en rapport :
- 1. Huile sur toile d’après Rigaud (Leprieur ?), H. 80 ; 64. Inscr. : « Hilaire Langloys, 1708, agé de 57 ans ». Collection particulière (vente Saumur, Xavier de la Perraudière, 16 décembre 2006, lot 110).
Copies et travaux :
- 1708 : Leprieur reçoit 24 livres pour avoir fait « une copie de M[onsieu]r Langlois » (ms. 625, f°23 v°).
- 1709 : « Deux copies de M[onsieu]r l'anglois, une pour son fils et l’autre pour M[onsieu]r Boucher » pour 150 livres et « Une de M[onsieu]r Langlois » pour 75 livres (ms. 624, f°30).
- 1709 : Bailleul reçoit 10 livres pour avoir fait « un habillement de M[onsieu]r Langlois », sans doute sur la copie de l'année (ms. 625, f°26).
Descriptif :
Conseiller du roi, correcteur des comptes, Henri Hilaire [Hercule] Langlois (1651-1708) demeurait rue Bertin Poirée. Trois travaux réalisés par Leprieur relatifs à trois bustes d’un certain Langlois-Dampy sont répertoriés, deux en 1709 (ms. 625, f° 25) et un en 1710 (ms. 625, f° 26). Ce personnage, peut-être le fils d’Hilaire Langlois, habitait rue Saint-Germain-l’Auxerrois et joua dans un ballet anonyme, Les Désirs de la paix, dansé sur le theâtre du collège des chanoines réguliers de Nanterre « à une heure après midy » le 23 août 1696. Il est probable que Leprieur eut à dupliquer un portrait issu de la main d’un autre artiste que Rigaud.
Le commanditaire de la première copie de 1709 est Hilaire Louis Langlois, fils du modèle et celui de la seconde copie est Nicolas Jacques Le Boucher, beau-frère du modèle et peint quant à lui en 1709. Notons que Charles Marcadé, lié par son père à Hilaire Langlois, payera à son tour 75 livres dès 1708 en échange d'une copie du correcteur des comptes (ms. 624, f°28 v°).