*PC.790
Âge du modèle : 41 ans
Huile sur toile
Dimensions inconnues (buste]
Localisation actuelle inconnue.
Historique :
Paiement inscrit aux livres de comptes en 1703 pour 150 livres (ms. 624, f° 21 v° : « M[onsieu]r Fontainieux Tresorier General de la marine »).
Bibliographie :
Roman, 1919, p. 100 [Charles de Fontanieux], 110 ; Perreau, 2013, cat. *PC.790, p. 176 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.828, p. 282 (2003/2, cat. I, n°678).
Copies et travaux :
- 1704 : « plus l’habit de m[onsieu]r de fontanieux » payé 7 livres à Bailleul (ms. 625, f° 17).
Descriptif :
Ancien laquais originaire de Montpellier, Moïse-Augustin de Fontanieu (1662-1725) avait débuté sa carrière comme conseiller-secrétaire du roi (14 mars 1697) avant d'obtenir la charge de trésorier général de la marine le 27 octobre 1701.
Grand ami de Fleury, futur cardinal, il vendit sa charge de trésorier général de la Marine le 23 novembre 1710 et fut nommé conseiller de Marine en janvier 1710. À la même date, il intégra le bureau des Colonies et occupera également le poste d’intendant général des meubles de la couronne, le 11 octobre 1711, charge qu’il avait acquise de Jean-Baptiste Berbier du Metz de Rosnay, alors en disgrâce[1].
Fontanieu avait également officié dans ses premiers temps comme « commis au contrôle des recettes des deniers dus et revenants bon à Sa Majesté, dans le ressort de la cour des comptes, aides et finances de Montpellier ». En 1690, il était devenu receveur des tailles de l’élection de Meaux puis, receveur général des finances de La Rochelle, avant de devenir intendant général de la marine[2].
Il avait épousé, le 18 octobre 1693, Catherine Geneviève Dodun, fille du fermier général Gaspard Dodun et de Claire Aubert[3]. Leur fils, Gaspard Moïse Augustin de Fontanieu (1693-1767), chevalier, marquis de Fiennes, seigneur de Bellebrune, Wiuffant, Villequoy, Montainville, conseiller du roi, sera maître des requêtes ordinaires, également Intendant et contrôleur général des meubles comme son père (22 décembre 1719), Intendant de justice, police et finances en Dauphiné (1733)[4].
[1] Stéphane Castelluccio, « Le garde-meuble de la couronne et ses intendants du XVIe au XVIIIe siècle », Paris, CTHS, Comité des travaux historiques et scientifiques, 2004, p. 133, 137, 171, 294.
[2] Dessert, 1984, p. 575-576.
[3] Contrat de mariage (MC, VIII, 824) cité par Weaver, 2002, p. 72.
[4] Popoff, 1996, p. 531.