POLASTRON François-Louis de

Catégorie: Portraits
Année : 1693

 

*P.310

Âge du modèle : 40 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1693 pour 122 livres et 10 sols (ms. 624, f° 8 : « Mons[ieu]r Lévesque de Letoures, [rajout : Leytoure ; Lectoure] »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 33 ; Perreau, 2013, cat. *P.310, p. 101 [localisation inconnue] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.344, p. 120 [sans iconographie et tableau en localisation inconnue (2003/2, cat. I, n°274=idem)].

Œuvres en rapport :

  • 1. Huile sur toile ovale d'après Rigaud, 80,5 x 63 cm. Vente à Paris, à l'hôtel Drouot (Eve enchères), 7 décembre 2012 (comme portrait d'ecclésiastique anonyme de l'atelier de Rigaud). Bibliographie : James-Sarazin, 2016, II, cat. P.680, p. 230 [ecclésiastique inconnu, v. 1695-1700].
  • 2. Huile sur toile par J. Sotta d'après Rigaud, 1878. Dimensions non communiquées. Lectoure, cathédrale Saint-Gervais. Bibliographie : inédite.

Descriptif :

François-Louis de Polastron (1653-1717) fut évêque de Lectoure de 1692 à 1717 mais également abbé commandataire du prieuré de Trizay en Charente-Maritime en 1698. Il remplaça Hugues de Bar qui avait été évêque de Dax puis de Lectoure de 1671 à 1691.

Bien qu'aucune planche gravée succeptible de nous donner des indices sur l'aspect qu'avait le prélat lors de son passage dans l'atelier de Rigaud, cest à l'occasion d'une visite à la cathédrale de Lectoure (Gers) en septembre 2020, que nous avons pu réidentifier l'image de la composition. En effet,la cathédrale Saint-Gervais[1]. conserve encore aujourd'hui une série de neuf portraits de prélats Gersois peints par dans les années 1878 par J. Sotta. Si la plupart restent encore anonymes ou présumés du nom de leur modèle, le portrait de Monseigneur de Polastron est formellement identifié grâce, justement, ) la copie de Sotta. Ainsi, malgré sa faible qualité, cette toile renvoie à une autre version, plus ancienne, et de bien meilleure facture, passée en vente à Paris en 2012 comme ecclésiastique anonyme.

La perruque courte et le style de la vêture du modèle (avec sa mozette et son plis en retroussis dans le bas) ne sont pas sans évoquer le portrait de l'évêque de Saint-Papoul, peint deux ans plus tard, en 1695.

Voir le portrait de son oncle en 1699 [*P.641].


[1]. Huile sur toile, 89 x 71 cm. Devise rapportée : « SUB TUUM PRAESIDIUM » savec la signature : J Sotta à Lectoure/1878. Marque de marchand au dos de la toile : « Exposition universelle /1834/Seule Médaille de 1ere Classe/Pour les toiles à peindre/ Meissonnier/père et fils ». 

 

mise à jour : 7 février 2020

Poser une question à propos de cette oeuvre
Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan