P.sup.20
Huile sur toile
H. 65 ; L. 55 cm.
Localisation actuelle inconnue
Historique :
Peint vers 1690-1700 ; ancienne coll. du capitaine Colin Broun Lindsay (1926-1989) à Coulsoun, Écosse ; sa vente Sotheby's Londres, 4 juillet 1990, lot. 109.
Bibliographie :
Inédite.
Œeuvres en rapport :
- 1. Huile sur toile, H. 62 ; L. 52 cm. Londres, The Schorr collection, n°239 (comme autoportrait de Pierre Mignard). Acquit de la galerie Bruno Meissner à Zürich en 1994. Bibliographie : Christopher Wright, The Schorr Collection : Catalogue of Old Master and Nineteenth-Century Paintings, MGFA Marylebone and General Fine Art, 2014, t. I, p. 2173, t. II, p. 209. Exposition : Liverpool, Walker Art Gallery, A collector's Eye, Cranach to Pissaro, 18 février – 15 mai 2011, p. 104-105.
Descriptif :
Lors de sa vente en 1990, cet élégant ovale passait pour un possible autoportrait de Rigaud, voisin de son autoportrait dit « à la palette » et conservé à la galerie des Offices de Florence. La composition partage en effet avec ce dernier une certaine analogie dans la position de la tête, de face, légèrement penchée de côté. Cependant, hormis cette constatation, on ne peut continuer à y voir le visage de Rigaud. La version de la collection Schorr propose de voir dans le visage celui de Pierre Mignard peint par lui-même vers 1660, bien avant les compositions l'unissant à sa fille, Catherine de Feuquières (Versailles) ou ses autoportraits (musée du Louvre et arrière plan du Saint Luc peignant la Vierge du musée de Troyes). Cependant, malgré une certaine similitude dans la forme des orbites des yeux, le style même de la perruque, plus proche des années 1690-1700, empêche selon nous de voir ici une oeuvres peinte vers 1660 et donc, les traits de Mignard jeune.
Excepté une certaine douceur dans le visage assez avancé en âge, il n'existe aucun élément pouvant interpréter le nom du modèle, comme la vague impression pour certains qu'il s'agissait peut-être là d'un artiste.