P.sup.16
Huile sur toile ovale
H. 72 ; L. 59,5.
Corrèze, collection privée
Historique :
Peint vers 1690-16951 ; vente Paris, hôtel Drouot, Daguerre, 24 mars 2006, lot 110 ; Paris, commerce d'art [comme Largillierre ] ; Corrèze, collection particulière.
Bibliographie :
Perreau, « De Largillierre à Rigaud : petite histoire d'une réattribution », [en ligne], 1er septembre 2016, www.hyacinthe-rigaud.over-blog.com ; James-Sarazin, 2016, II, cat. PS.4, p. 650.
Descriptif :
Donné lors de sa vente parisienne comme un suiveur de Nicolas de Largillière appartenant à l'école française du XVIIIe siècle, nous avons récemment rendu ce très élégant ovale à Rigaud après un examen direct de l'œuvre dans sa collection actuelle. On y retrouve en effet de manière évidente la manière qu'avait l'artiste de traiter les chairs avec une infinie précision dans le fondu des matières. Le grand drapé bleu à galon d'or se voit dans plusieurs autres portraits du Catalan, à commencer par le portrait de femme à la robe bleue récemment réapparu.
Le modèle figuré ici semble à peine entré dans l'adolescence, les cheveux au naturel.
1. 25/04/2020. Selon Jacques Ducray, que nous remercions, le tableau pourrait correspondre au Largillierre présent dans les collections de Gustave Mailand à l'hôtel de Marsilly à Paris. Il pourrait s'agir du lot 65, p. 40 du catalogue de la vente du collectionneur, qui eut lieu à l'hôtel Drouot, le 2 mai 1881 : « portrait d'un gentilhomme. Vu jusqu'à la ceinture, la tête presque de face, il porte une grande perruque poudrée, habit blanc de soie en partie caché par un manteau de velours bleu - Vente Marcille - Toile ovale. Haut. 72 cent. Larg. 57 cent. » Si ce descriptif ne correspond à aucun Largillierre de la vente après décès de Camille Marcille en 1876 (on n'y voit que le portrait de Madame Duclos), il pourrait à la rigueur être le « portrait d'homme » (sans description ni dimensions vendu après le décès de François Marcille, 12 et 13 janvier 1857, n°92 (Catalogue d'une importante collection de tableaux anciens des écoles anciens des écoles française, Italienne, Flamande et hollandaise, dont la vente aux enchères publiques aura lieu par suite du décès de M. Marcille, Paris, Maulde et Renou, 1856).