*PC.710

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1701 pour 150 livres (ms. 624, f° 18 v° : « Mad[am]e de la jonchère »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 86 [f], 88, 90, 91 ; Perreau, 2013, cat. *PC.710, p. 164 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.754, p. 251 [2003/2, cat. I, n°620 : Madeleine de Colbert de Turgis].

Copies et travaux : 

• 1701 : « Une [copie] de mad[am]e de la Jonchère » pour 75 livres (ms. 624, f°19).
• 1701 : Leprieur touche 10 livres pour avoir reproduit « une tête de M[adam]e la Jonchère » (ms. 625, f°11). 
• 1701 : Bailleul touche 5 livres pour avoir fait « l’habit de M[adam]e [de] La Jonchère » et 5 autres pour avoir « habillé la copie du même » (ms. 625, f° f° 11 v°).

Descriptif :

Malgré la proposition séduisante de Roman, rappellons que sa candidate, Charlotte de Fleury (1692-1757), n’épousera Gérard Michel Roissy, seigneur de La Jonchère, qu’en 1707.

Notons qu’en 1708, Saint-Simon mentionne le décès du chevalier Louis de Bautru, comte de Nogent « de la plus légère bourgeoisie de Tours », ami de Louvois et de Colbert de Saint-Pouange qui s’était marié « à une M[ada]me de La Jonchère à qui et à ses enfants il avait donné tout son bien, et ne laissa point d'enfants. » Nous savons en effet que Madeleine Colbert (morte en 1714), fille de Nicolas, seigneur de Turgis (mort en 1686) et de sa seconde épouse de Madeleine Grasseteau, avait contracté une première union, le 25 novembre 1674 avec Louis Jossier, seigneur de La Jonchère. Portant alors ce nouveau patronyme, elle s’unira à Louis de Bautru le 26 mai 1695. Pouvait-elle encore être appellé « Mme de La Jonchère » ?