BARENTIN Marie Élisabeth de

Catégorie: Portraits
Année : 1699

 

*P.634

Âge du modèle : 39 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1699 pour 140 livres (ms. 624, f° 16 v° : « Mad[am]e l’abesse de S[ain]t Amand »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 73 ; Perreau, 2013, cat. *P.634, p. 150 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.660, p. 225 (2003/2, cat. I, n°566).

Descriptif :

Sœur du conseiller au parlement de Paris, Charles Honoré de Barentin, lequel poussa les portraits de l'atelier de Rigaud la même année [*P.606], Marie-Élisabeth de Barentin (1660-1721) fut abbesse de la puissante abbaye de Saint Amand de Rouen en 1691, succédant à Madeleine de Souvré. Elle y restera jusqu'à sa mort à Boos, le 13 juin 1721, laissant sa place à Claude Thérèse de Durfort de Lorge.

Fille de Jacques Barentin, premier Président du grand Conseil et de Louise de Boisleve, elle fut très active dans cette célèbre abbaye dont il ne reste actuellement que de maigres vestiges. Située près de la Porte-du-Robec, dans l’angle nord-est de l’enceinte gallo-romaine, elle était délimitée par les rues Richard-Lallemand, du Petit-Mouton, du Père-Adam, Saint-Nicolas, Saint-Amand et par la place Saint-Amand. Outre les traces toponymiques, il ne reste à l’heure actuelle quasiment rien du bâtiment conventuel dans la ville de Rouen. On peut toutefois observer rue du Gros Horloge, la façade dite « du logis des abbesses » et dans un immeuble de la rue Bouquet, une chambre avec boiserie et cheminée dite « chambre de Guillemette d’Assy ».

L’abbaye était le plus important établissement de femmes de Rouen, tant du fait du nombre de ses religieuses que de la haute situation sociale de ses abbesses, toutes apparentées à de nobles familles normandes. En 1692 on y comptait 44 religieuses de chœurs et 2 religieuses voilées. C'est notamment à l'abbesse Barentin que l'on doit le minutieux récollement des archives du couvent.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan