POLIGNAC Scipion-Sidoine Apollinaire Gaspard de

Catégorie: Portraits
Année : 1688

 

 

*P.148

Âge du modèle : 28 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [à mi corps]
Localisation actuelle inconnue

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1688 pour 337 livres et 10 sols (ms. 624, f° 4 v° : « Mons[ieu]r le marquis de polignac »).

Biblographie :

Roman, 1919, p. 16 ; Perreau, 2013, cat. *P.148, p. 79 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.152, p. 57 (2003/2, cat. I, n°129).

Descriptif :

Scipion-Sidoine Apollinaire Gaspard (1660-1739), vicomte de Polignac (1692), marquis de Chalançon, était le fils de Louis-Armand (1608-1692), vicomte de Polignac, marquis de Chalançon, baron de Châteauneuf, Chevalier du Saint-Esprit (reçu le 31 décembre 1661) et de Jacqueline Grimoard de Beauvoir (1641-1721). Notre modèle, encore titré marquis en cette année 1688, futur lieutenant Général des Armées du Roy puis Gouverneur du Puy-en-Velay, épousera à Versailles, le 9 juillet 1709, Françoise de Mailly (1695-1758), fille de Louis de Mailly (1662-1699), seigneur de Rubempré et d’Anne-Marie de Saint-Hermine (1667-1734).

À cette occasion, Saint-Simon raille : « La comtesse de Mailly maria sa dernière fille à Polignac, dont il aurait été le grand-père. Elle était fort belle, et ne tarda pas à montrer que Polignac n'était pas heureux en mariage, ni sa mère en éducations (Mémoires, 1709, VII, 12). » Le désormais vicomte était préalablement veuf de Marie-Armande de Rambures (morte en 1706), fille d’honneur de la Dauphine qu’il avait épousée le 22 avril 1686 et venait tout juste d’en avoir un fils, Louis-Armand de Polignac (1687-1693), alors titré marquis de Chalançon. Saint-Simon précise que notre modèle « était un petit bilboquet qui n'avait pas le sens commun, conduit et nourri par son frère le cardinal de Polignac, à vendre et à dépendre, qui était de tout temps de M. et de Mme du Maine, et leur plus intime confident (Mémoires, XIV, 15). »

Voir un second portrait en 1693 accompagné de son père ainsi que celui de son frère, le cardinal de Polignac en 1715.

Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan