P.476
Âge du modèle : 31 ans
Huile sur toile ovale
H. 81,5 ; L. 64,5.
Château de Parentignat
Signé au dos : « Peint par Hyacinthe Rigaud 1696 » et « Marie Louise Bouchet de Sourches comtesse de Linières [sic] ».
Historique :
Paiement inscrit aux livres de comptes en 1696 pour 140 livres (ms. 624, f° 12 v° : « Mad[adam]e la comtesse de Linières ») ; vente Paris, gal. Charpentier, 12 mai 1939, n° 21 ; vente Versailles, 7 mai 1967, n° 87 [=Largillierre] ; acquis par le marquis Georges de Lastic).
Bibliographie :
Dussieux et Soulié, 1854, p. 158, 163 ; Roman, 1919, p. 52 ; Brême, 1996, p. 56-57 ; Perreau, 2004, p. 234, note 270 ; Brême et Jacquy, 2007, p. 15-16 ; Brême, 2010, p. 156-157, n° 41 ; Perreau, Rigaud et l’exposition Lastic, [en ligne], 5 décembre 2010, http://hyacinthe-rigaud.over-blog.com; Perreau, 2013, cat. P.476, p. 124 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. P.499, p. 165 (2003/2, cat. I, n°419).
Œuvres en rapport :
- 1. Huile sur toile d’après Rigaud, H. 81 ; L. 65. Loc. inc. (vente Londres, Sotheby’s, 11 avril 1990, lot 33).
- 2. Pierre noire et rehauts de blanc, traces de gouache blanche sur papier bleu.
Descriptif :
Fille du marquis Louis-François du Bouchet de Sourches, auteur des fameuses Mémoires éponymes, Marie-Louise du Bouchet (1665-1749) épousa le 4 mars 1694 Louis Colbert, comte de Linières. Elle repassera chez Rigaud en 1707 pour un second portrait inspiré d’une attitude déjà éprouvée. Elle fut également peinte par Nicolas de Largillierre (voir Paris, Bil. Nat., Fonds Sortais. Da 58). Ce tableau était encore conservé au château de Sourches, dans le grand salon, à droite de la cheminée, et en regard du portrait de son époux.
Nicolas de Largillierre, portrait de la comtesse de Linières. Coll. part. © d.r.
Gustave William Lemaire, vue du salon du château de Sourches
© Ministère de la Culture (France), Médiathèque du patrimoine et de la photographie, diffusion GrandPalaisRmn Photo.
L'effigie de la comtesse par Rigaud rencontra un vif succès et sera également reprise par Adrien Leprieur, aide de l'artiste, pour ses propres compositions.