*P.517
Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.
Historique :
Paiement inscrit aux livres de comptes en 1697 pour 140 livres (ms. 624, f° 13 : « Mad[am]e paparel »).
Bibliographie :
Roman, 1919, p. 58 ; Perreau, 2013, cat. *P.517, p. 131 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.540, p. 180-181 [avec la date fautive de décès après 1725 (2003/2, cat. I, n°454)].
Descriptif :
Fille de Jean, secrétaire du roi et trésorier général de l'extraordinaire des guerres Catherine, et de Françoise Renouard, Marie de Sauvion (morte en 1701) [1] venait tout juste d'épouser par contrat du 28 mai 1690 Claude-François Paparel (1659-1725), également trésorier général de l’ordinaire des guerres. De ce mariage, où elle apportait près de 80 000 livres de dot, elle aura Françoise Paparel, future épouse de Philippe Charles, marquis de la Fare, capitaine des Gardes du duc d'Orléans, ainsi que Jean-Baptiste Paparel. Par sa tante, Catherine de Sauvion était alliée à Pierre Vincent Bertin, autre modèle fameux de Rigaud en 1685.
Les Paparel vivaient place Vendôme à Paris avant d'être condamnés pour malversation. On les retrouvait rue Neuve-des-Petits-champs, maison qu'ils vendirent le 18 octobre 1719 [2].
Paparel profita de la confection du portrait de son épouse pour commander en cette année 1697 une copie à 150 livres du portrait du prince de Conti.
1. Un avis, passé au Châtelet le 30 août 1721, montre que Catherine de Sauvion était déjà décédée à cette époque, lorsqu'il s'était agit pour son fils, émancipé d'âge, de toucher notamment des arrérages de la liquidation de la succession de sa mère (Paris, archives nationales, Y4350).
2. Thierry Claeys, Dictionnaire biographique des finances en France au XVIIIe ciècle, 2008, t. II, p. 1812.