*P.1284

Âge du modèle : 50 ans (?)

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1720 sans prix (ms. 624, f° 40 : « M[onsieu]r Ozon, secrétaire de M[onsieu]r le duc de Noailles ») ; coll. Rigaud legs à Henri Ozon, 1743 ; IAD Rigaud, 1744, n° 416, f°54.

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 189 ; Colomer, 1973, p. 138 ; James-Sarazin, 2009/2, p. 51, 73, 117 ; Perreau, 2013, cat. *P.1284, p. 260.

Bien qu’il n’y fut pas domicilié, Ozon fut nommé citoyen noble de Perpignan en 1707 grâce à son poste de premier secrétaire du duc de Noailles, alors gouverneur de Catalogne (Xaupi, 1776, p. 181). Également avocat au parlement, Ozon payera d’ailleurs dès 1719 à Rigaud une copie du portrait de son employeur (ms. 624, f°39 v° : « Une coppie de M[onsieu]r le duc de Noailles pour M[onsieu]r Ozon »).

Alors qu’il était très malade, et par son second codicile du 27 décembre 1743, Rigaud céda à Ozon : « l'ebauche de son portrait qu'il na pas fait finir » ce qui tend à prouver qu’il prévoyait d’en confier l’achèvement à un tiers. Le tableau figure d'ailleurs dans l'inventaire après décès de Rigaud : « Item l’Ebauche du Portrait du sieur Ozon secrétaire dud Seigneur Maréchal de noailles sans bordure numéroté cent cinquante huit, prisé la somme de cinquante livres » (n°416, fol. 54). Il est finalement remis au modèle le 24 juillet 1744, suivant la quittance n° 8 : « Est comparu […] sieur Laurent Ozon, secrétaire de Monseigneur le maréchal duc de Noailles […] a reconnu que le sieur Billeheu, notaire, exécuteur testamentaire dudit feu sieur Rigaud a ce présent luy a présentement remis et délivré l’Ebauche du portrait dudit sieur Ozon que le sieur Rigaud a comencé et qui n’a pas esté fini, peint sur toile sans bordure […] » (Paris, archives Nationales, minutier central des notaires parisiens, étude LXXIX/44).

On sait qu’Ozon meurt en 1746, puisqu’il est dit décédé lorsqu'on établi le 18 mars, un bénéfice d’inventaire au profit de sa sœur, Marie Anne, veuve de Claude-Charles de La Mothe-du-Pin et de Prés, présente au Châtelet avec ses deux fils, Laurent-Claude Colin, seigneur de la Mothe-du-Pin et Pierre Colin, seigneur de La Mothe (Paris, archives nationales, Y4645B). Est présente une autre fille de Laurent Oron, Marie Claude, fille majeure.