ASSELIN DE FRENELLES François

Catégorie: Portraits
Année : 1715

 

P.1220

Âge du modèle : 42 ans

Huile sur toile
H. 79 ; L. 63 cm
Localisation actuelle inconnue

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1715 pour 150 livres (ms. 624, f° 36 v° : « M[onsieu]r le chevalier de frenelle ») ; anciennement au château de Manneville-Le-Thil à Dieppe, avant 1846 ; Rouen, collection Pouyer-Quertier en 1878 ; collection Georges Le Breton en 1919.

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 175, 179 [non localisé] ; Perreau, 2013, cat. *P.1220, p. 244 [non localisé] ; James-Sarazin, 2016, n° *P.1287, p. 428 [non localisé] ; James-Sarazin, « Le portrait retrouvé du chevalier de Frenelle », Hyacinthe Rigaud (1659-1743). L'homme et son art - Le catalogue raisonné, Editions Faton, [en ligne], 29 juillet 2017, URL : http://www.hyacinthe-rigaud.fr/single-post/2017/07/29/Le-portrait-retrouvé-du-chevalier-de-Frenelle ; Perreau, 2017, « François Asselin, chevalier de Frenelles, peint par Hyacinthe Rigaud en 1715 », [en ligne], 1er août 2017, www.hyacinthe-rigaud.over-blog.com

Copies et travaux :

  • 1715 : « Deux [copies] de M[onsieu]r le Chevalier de frenelle » pour 150 livres (ms. 624 f°37 v°).
  • 1715 : La Penaye reçoit 48 livres pour « deux coppies du buste du Chevalier de frenelle » (ms. 625, f°31).

Descriptif :

François Asselin (1673-1751), seigneur de Frenelles, fut chevalier de Malte. Issu d'une ancienne famille de Normandie, il mourut le 16 janvier 1751 dans sa maison du jardin du Luxembourg, sur la paroisse Sainte-Croix-Saint-Ouen de Rouen, « âgé de soixante-dix huit ans ou environ » et fut transporté pour son inhumation, le lendemain, dans le chœur de l'église Saint-Pierre-du Châtel où ses ayeux étaient enterrés.

Le tableau, un buste, est signalé par l’abbé Cochet au château de Manneville en octobre 1846, quelques années avant sa vente et sa destruction. L’abbé Julien Loth, précise : « Plusieurs années après la vente du château, il a retrouvé quelques-uns de ces portraits à Dieppe ou dans des collections particulières, et c’est parce qu’il a pu lui-même constater cette dispersion regrettable d’une précieuse collection qu’il a cru devoir s’en plaindre, ne serait-ce que pour empêcher à l’avenir le retour d’une semblable négligence »[1]. On retrouve le portrait exposé à l’Exposition universelle de Paris en 1878 où il est décrit sous le numéro 726, mais comme un ovale : « En buste, tête nue, à perruque, regard tourné vers l’épaule gauche ; cuirasse sur laquelle passe une draperie violette. Fig[ure] grand[eur] nat[urelle] »[2]

Il répparaît en 1884, lors d'une exposition rétrospective tenue à Rouen : « Avec le XVIIIe siècle, qui paraît fort goûté à Rouen, les angoissent de l'ignorance s'amoindrissent Rigaud est clair, Largillière est limpide. Les deux maîtres sont ici fort bien représentés, le premier par un portrait du chevalier de Fresnel (à M. Pouyer-Quertier), le second par une gracieuse image de Mme Langlois de Motteville qui appartient au même amateur. »

 


[1] Bulletin de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure, Tome I, Rouen, 1868, p. 196.

[2] Henry Jouin, Notice historique et analytique des peintures, sculptures, tapisseries, miniatures, émaux, dessins, etc. exposés dans les galeries des portraits nationaux au Palais du Trocadéro, exposition universelle de 1878, Paris, 1879, p. 154.

Poser une question à propos de cette oeuvre
Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan