*PC.1170
Âge du modèle : 31 ans
Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.
Historique :
Paiement inscrit aux livres de comptes en 1712 pour 400 livres [deux portraits] (ms. 624, f° 33 v° : « M[onsieu]r et mad[am]e Maée, con[seill]er au parlem[en]t »).
Bibliographie :
Roman, 1919, p. 164, 166 ; Perreau, 2013, cat. *PC.1170, p. 253.
Copies et travaux :
- 1716 : Bennevaux reçoit 48 livres pour « avoir « habillé M[onsieu]r le May en grand » c'est à dire sur une grande toile, sans doute une extrapolation (ms. 625, f° 32 v°)
Étienne-Vincent Le Mée ou Le May our Lemée (né en 1681), seigneur de Feuillet (Perche) depuis le 14 juillet 1712, fut reçu conseiller au parlement de Paris le 13 juin 17111 ou le 20 mai suivant d’autres sources2, puis « conseiller en la deuxième Chambre des Enquestes, monté à la Grand’Chambre le 28 juillet 1742 ». Il était le fils de Vincent Le Mée (mort le 3 avril 1711), fermier général, conseiller au parlement depuis le 12 juillet 1700, remplacé par Guillaume Le Noir3. Il avait épousé en 1711 Crépine-Catherine Charmolue de La Garde (v. 1691-1751), peinte par Rigaud en 1712, et mourut la même année qu'elle.
Le travail effectué par Bennevaux en 1716 pourrait faire penser à un second portrait absent des livres de comptes car les 200 livres exigés en 1712 correspondent à un simple buste.
1. Paul Lucas Simplicien, L’état de la France, Paris, 1727, t. IV, p. 263.
2. F. Bluche, L'Origine des magistrats..., p. 307 qui cite la Prosographie des gens de Paris.
3. Borel d’Auterive, Annuaire de la Noblesse de France, 1904, p. 277.