MONROUX Philippe Marie de

Catégorie: Portraits
Année : 1708

 

*PC.1003

Âge du modèle : 53 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1708 pour 150 livres (ms. 624, f° 27 v° : « M[onsieu]r le Comte de monroux Lieutenant General »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 138, 140, 141, 143 : Perreau, 2013, cat. *PC.1003, p. 211 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1050, p. 356 [omission de notre référence bibliographique de 2013. Proposition : « Monsieur de Montrouge » (2003/2, cat. I, n°858, reprise de la proposition de Roman)].

Copie et travaux : 

  • 1708 : « Une [copie] de M[onsieu]r le comte de Monroux » pour 75 livres (ms. 624, f°28 v°).
  • 1708 : Leprieur reçoit 12 livres pour « une teste de M[onsieu]r de Mouroux [sic] » (ms. 625, f°23 v° ).
  • 1708 : Monmorency reçoit 5 livres pour avoir « habillé la coppie de M[onsieu]r de Monroux » (ms. 625, f°24).
  • 1708 : Bailleul reçoit 10 livres pour avoir « Habillé M[onsieu]r de Montrouge [sic] » (ms. 625, f° 25). 

Descriptif :

Maréchal de camp (1704), chevalier (1693) puis commandeur de l’ordre de Saint-Louis (1706), lieutenant général (1710), Philippe-Marie de Monroux (1655-1715), lieutenant général, originaire du Comtat-Venaissin, servit sous le marquis de Marivaux, dans l’infanterie de réserve. Il avait débuté sa carrière militaire comme aide major du régiment Piémontais-Ducal du duc de Savoie en 1676 et mourut le 3 juillet 1715 (Société archéologique de Rambouillet, vol. 18-19, 1905, p. 133). « Attaqué de maladie en passant sur cette paroisse », Monroux y fut enterré en présence de Bernard Deprez, seigneur de La Queüe, ancien exempt des gardes du Roi, de Louis de Bary, avocat au parlement de Paris, d'Augustin François Bidaud, valet de chambre ordinaire du roi (archives des Yvelines, 1 MI EC 300, f°448).

À l’occasion du travail effectué par Bailleul en 1708, Roman croyait voir la trace d’un portrait oublié des originaux et figurant René-François Dupleix (mort en 1735), seigneur de Bacquincourt et de Montrouge, sous-fermier. Nous pensons qu’il s’agit là d’une erreur de retranscription du nom du modèle. 

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan