COËTLOGON, Alain Emmanuel de

Catégorie: Portraits
Année : 1707

 

*P.979

Âge du modèle : 61 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [bustes]
Non localisés.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1707 pour 300 livres [prix pour deux portraits] (ms. 624, f° 26 v° : « M[onsieu]r le marquis de Coetlogon, deux portraits »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 133 ; Perreau, 2013, cat. *P.979, p. 206 [Alain Emmanuel, marquis de Coëtlognon et de Méjusseaume] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.1023, p. 342 [Philippe Guy, marquis de Coëtlogon ; deux portraits distincts].

Descriptif :

Alain-Emmanuel, marquis de Coëtlogon de Méjusseaume (1646-1730), septième fils de Louis de Coëtlogon (mort en 1657), vicomte de Méjusseaume, conseiller du Roi au Parlement de Bretagne et de Louise Le Meneust de Brétigny. Enseigne au régiment Dauphin infanterie (1668), enseigne de vaisseau (1670), capitaine (1675), il venait d’être nommé chevalier de l’Ordre Militaire de Saint-Louis, « en considération des services qu’il rend depuis dix-neuf ans tant en qualité de capitaine de vaisseaux que de chef d’escadre » (1er février 1694). Lieutenant général (1701) « pour servir en Levant et en Pônant », avec le titre de marquis, qu’il utilisera cependant peu (le marquisat de sa famille étant réservé à la descendance de son frère aîné René), il prit ensuite le commandement de la Marine à Brest de 1705 à 1714. Le 1er novembre 1705, il est élevé au grade de Commandeur de Saint-Louis avec une pension de trois mille livres à la place « de feu le comte de Relingues, en considération des preuves qu’il a données de sa valeur et de son expérience consommée dans la Marine pendant trente-huit ans de services avec faculté de porter le ruban rouge couleur de feu en écharpe (le Cordon rouge) ».

Sans doute cette récompense motiva le futur maréchal à solliciter Rigaud pour deux bustes à 150 livres chacun, vraisemblablement les mêmes. En cette année 1707, Coëtlogon supervisait la construction du nouveau château de Loyat, qui devait remplacer l’ancienne bâtisse. Le 5 août 1715, Louis XIV lui accordera une pension de quatre mille livres sur l’Ordre de Saint-Louis, vacante par le décès de l’amiral Ducasse [PC.747] ; le 18 septembre suivant, il sera admis au Conseil de la Marine comme Général des Galères et y siègera de novembre 1715 à juillet 1716. À la mort du maréchal de Châteaurenault (PC.882), Coëtlogon reçut le 18 novembre 1716, la dignité de vice-amiral du Levant qu’il avait refusé de racheter au comte de Noailles, fils de Châteaurenault, et est nommé Grand Croix de l’Ordre de Saint-Louis avec une pension annuelle de six mille livres. Le 27 mars 1717, le Régent, le duc d’Orléans, le fera désigner pour siéger au Conseil d’Etat, dés qu’une place sera disponible. En 1724, le duc, fera une promotion de maréchaux de France et de chevaliers de l’Ordre : « Il donna l’Ordre à Coëtlogon [écrit Saint Simon] tout aussi mal à propos qu’il ne le fit pas Maréchal de France [il le fut cependant le 1er juin 1730] ». 

 

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan