QUÉVILLY Claude de Becdelièvre, marquis de

Catégorie: Portraits
Année : 1704

 

*P.854

Âge du modèle : 29 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1704 pour 150 livres (ms. 624, f° 23 : « M[onsieu]r de Quévilly, president à mortier à Roüen »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 109 [Thomas-Charles de Becdelièvre] ; Perreau, 2013, cat. *P.854, p. 186 [idem] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.900, « Le président de Quévilly » (2003/2, cat. I, n°741 [Thomas-Charles de Becdelièvre]).

Descriptif :

Dans notre catalogue de 2013, nous avions suivi Roman qui proposait le portrait en buste de Thomas-Charles de Becdelièvre (1652 – 26 novembre 1711), Marquis de Quévilly, seigneur de Brumare, conseiller au parlement de Rouen (1674), président à mortier (1681) puis conseiller du roi (1684). Son fils aîné Claude (1675-1728), marquis de Quevilly, vicomte de Blosseville, ayant repris la charge de président à mortier au parlement le 24 novembre 1704, nous pensons désormais qu'il s'agit plus vraisemblablement de lui ici, motivé sans doute de commémorer cette charge par un portrait en buste. Succédant à son oncle Pierre I dans la seigneurie de Cany-Barville, il avait épousé le 4 décembre 1703, Marguerite Bouchard de Blosseville (1680-1724), peinte par Rigaud en 1707.

Veuf, Claude se remaria, le 8 janvier 1728, à Marie-Angélique du Moucel de Loraille. Il mourut peu de temps après ce second mariage, le 8 octobre 1728, sans enfants d’aucune de ses deux femmes. Il laissa Cany à son frère puîné, Louis (mort le 4 novembre 1740), marquis de Cany (quoique cette terre n’ait jamais été érigée en marquisat), septième des fils de Thomas-Charles. 

Deux ventes publiques, en décembre 2007 et juillet 2008, ont d'ailleurs récemment dispersé la collection particulière de portraits de famille des Becdelièvre conservée au Chateau de la Seilleraye à Carquefou. On y voyait diverses toiles d'après de Troy, Tournières et des suiveurs de Rigaud dont faisait partie, lors de la seconde vente, un portrait attribué à Santerre, mais inspiré du style du Catalan. Il représentait le président de Quévilly en habit de sa fonction et tenant de la main son mortier.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan