LE TELLIER DE LOUVOIS Camille

Catégorie: Portraits
Année : 1707

 

*PC.975

Âge du modèle : 32 ans

Huile sur toile
H. 80 ; L. 62.
Belgique, collection Lummerzheim.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1707 pour 200 livres (« M[onsieu]r l’abbé de Louvois. [rajout :] Camille Le Tellier »).

Bibliographie :

Hulst/3, p. 187 ; Portalis & Béraldi, 1880-1882, I, p. 53 (n°15) ; Roman, 1919, p. 132, 136 ; Roux, 1931, I, p. 256, n°33 ; Camus, 1991, cat. 63, fig. 77, p. 63 [=abbé anonyme par Belle] ; catalogue du musée d'Orléans, 2002, n°187, p. 200 ; James-Sarazin, 2003, cat. I, n°836 [abbé de Louvois] ; Perreau, 2013, cat. *P.975, p. 206 [idem] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. P.1019, p. 341.

Œuvres en rapport :

  • 1. Gravé par Jean Audran, en « buste [à gauche] sans mains, petite estampe format d’un in-12 pour être placé à la tête de […] », en 1710 selon Hulst. H. 7,8 ; L. 5,2. Sous le trait carré : « H. Rigaud p. - J. Audran sc. » Voir Roux, 1931, I, p. 256, n°33.
  • 2. Huile sur toile d’après Rigaud. H. 82,8 ; L. 66,8. Orléans, musée des Beaux-arts. Inv. 1481. Inscr. au dos à l’encre rouge : « 435 ». Provenance inconnue ; entré au musée en 1834. Voir Cat. Orléans 1843, n°236 (G. Schalken) ; Cat. Orléans 1851, n°288 ; Cat. Orléans 1876, n°538 (école française) ; Cat. Orléans 1878, p. 111 ; Cat. Orléans, 2002, n°187, p. 200, repr.
  • 3. Huile sur toile d’après Rigaud. H. 62 ; L. 53. Orléans, musée des Beaux-arts. Inv. 1481A. Provenance inconnue.

Copies et travaux :

  • 1707 : Monmorency reçoit 4 livres pour avoir « habillé M[onsieu]r l’abbé de Louvois » (ms. 625, f°22 v°).
  • 1707 : Bailleul reçoit 10 livres pour « une teste de M[onsieu]r l’abbé de Louvois » et 10 autres pour « une [autre] teste de Mr l’abbé de Louvois »(ms. 625, f°23).

Descriptif :

Camille Le Tellier (1675-1718), abbé de Louvois, abbé de Bourgeuil, quatrième fils du ministre François-Michel Le Tellier de Louvois (1641-1691) et d’Anne de Souvré (1646-1715). Dès l’âge de neuf ans, il était pourvu de charges et de bénéfices importants : grand maître de la librairie, conservateur de la bibliothèque royale, intendant du cabinet des Médailles et enrichit la bibliothèque du roi. On lui proposa, en 1717, l’évêché de Clermont, qu’il refusa pour raisons de santé. Il remplaça, le 10 mai 1706, Testu de Mauroy à l’Académie française, où il fut reçu le 23 septembre 1706 par l’abbé Paul Tallemant. Il fit également partie de l’Académie des Sciences et de l’Académie des Inscriptions.

C’est grâce à la gravure de Jean Audran qu’il a été possible de préciser l’identité du modèle figuré dans le tableau d’Orléans et que le catalogue 2002 donnait à tort comme portrait de l’abbé Massieu (1663-1722). On retrouve dans la toile, à l’identique de la gravure mais en contrepartie, tout l’agencement des drapés et du collet, au détail près. La bonhomie du visage est également fortement convaincante. L’original, signalé pour la première fois comme œuvre d'Alexis Simon Belle par Fabienne Camus, a été redonné à tort à Aved en 2001 par Michèle Lespes dans une communication écrite conservée à la documentation des peintures du Louvre.

Le modèle avait également été peint par Largillierre, portrait gravé ensuite par Jean-Louis Roullet en 1697.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan