LANGE DE FRANCONVILLE Marie-Élisabeth

Catégorie: Portraits
Année : 1706

 

*P.946

Âge du modèle : 32 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1706 pour 150 livres ms. 624, f° 25 (« Mad[am]e de Franconville, sa fille »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 124, 135 ; James-Sarazin, 2003/2, cat. I, n°813 [aucune proposition] ; Perreau, 2013, cat. *P.946, p. 201 [Denis Gabriel Lange] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.984, p. 331 [reprise de notre proposition].

Copies et travaux :

  • 1707 : Monmorency reçoit 10 livres pour « deux habits de Mad[am]e de Franconville » (ms. 625, f°22 v°).

Descriptif :

Roman s’interrogeait déjà en 1919, en ne faisant pas le lien entre ce portrait, dont il comprenait la formulation comme « la fille de madame de Franconville », avec la mention qui lui précède dans les comptes, à savoir le portrait du notaire Lange.

Pour Roman aucun des deux marquis de Franconville connus n’avait en effet épousé une demoiselle Lange ce qui le laissait perplexe. Nous savons aujourd'hui que présent modèle était Marie-Élisabeth Lange (1674-ap.1720), fille du notaire Denis-Gabriel Lange et de Marie-Anne Guillery, devenue l'épouse de François Boutet, seigneur de Franconville, capitaine au régiment de Navarre. On sait qu'elle était déjà séparée quant aux biens de son époux et qu'en 1720 qu’elle « poursuit sa séparation d’habitation et de biens avec son mari », tout en résidant au couvent des Filles-de-la-Croix dans la paroisse Saint-Paul (voir Laurence Croq, « La vie familiale à l'épreuve de la faillite : les séparations de biens dans la bourgeoisie marchande parisienne aux XVIIe-XVIIIe siècles », Annales de démographie historique, 2009/2 (n° 118), note 67, p. 50).

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan