BOSSUET Jacques Bénigne

Catégorie: Gravures
Année : 1723

 

PC.903-6a

Gravé par Pierre et Pierre-Imbert Drevet en 1723
« figure en pied. Vêtu du grand habit de docteur-évêque, d’après un tableau de dix pieds de haut. »
H. 51,2 ; L. 34,2.

En marge de part et d’autre d’un médaillon aux armes : « JACOBUS BENIGNUS - BOSSUET EPISCOPUS / Meldensis Comes Constorianus, antea Serenissimi Delphini - praeceptor, et primus Serenissimae Ducis Burgundiae Eleemo- / -synarius. Natus 27a. Septembris an. 1627. obiit 12a. Aprilis 1704. / Hanc Effigiem, aeternum amoris ac venerationis monumentum incidi curavit - Jacobus Benignus Bossuet Episcopus Trecencis ex fratre nepos. »

Sur le dos d’un volume posé verticalement : « Peint / par H / Rigaud. »

Sous le trait carré, de part et d’autre du médaillon central : « Hyacinthus Rigaud pinxit - Petrus Drevet sculpsit 1723. »

Sur un signet dépassant d’un livre à terre : « gravé / par P. / Drevet f. s. »

Cinq états connus.

Le musée Bossuet de Meaux conserve également la planche de cuivre ayant servi à l’estampe de Drevet. H. 51,4 ; L. 35,1. Achat avant 1938. Voir Brême, 2000, n°6, p. 61, repr. p. 22.

Bibliographie :

Rigaud, 1716, p. 118 ; Hulst/3, p. 181 ; Mariette, 1740-1770, III, f° 45 v°, n° 8 ; ibid. VII, f° 10 ; Dezallier d’Argenville, 1745, II, p. 415 ; Lelong, 1775, p. 152, n° 12 ; Fontenai, 1776, I, 528 ; Ledieu (Guettée), 1856, I, p. 152, 245-246 ; ibid., IV, p. 27 ; Duplessis, 1857, I, p. 185 ; Faucheux, 1884, p. 123 ; Griselle, 1898, p. 12-25 ; Griselle, 1902, p. 49-53 ; Gallenkamp, 1956, p. 202-203 ; Roman, 1919, p. 104, 105, 110, 112, 116, 125, 128, 136, 140, 141 ; Roux, VII, 1951, n° 79-80, p. 149 ; Rosenberg, Raynaud et Compin, 1974, n° 722, p. 83, 215 ; Rosenfeld, 1981, p. 112 ; O’Neill, 1984/1, p. 680 ; Constans, 1995, II, p. 834, n° 4716 ; Brême, 2000, n° 1, p. 3, 17-19, 21-22, 60-61 ; James-Sarazin, (1999), 2003, p. 320 ; Perreau, 2004, p. 99-1101 ; Kerspern et Maillard, 2004, p.  96 ; Levallois-Clavel, 2005, I, p. 86-87, 220, 226, 228, 238 ; ibid. II, p. 323-325, cat. P. I-Dr. n° 29 ; Perreau, 2013, cat. PC.903, p. 194.

Œuvres en rapport :

  • 6b. Gravé par Charles Roy dans un ovale de pierre. Sur le socle de part et d’autre : « Hyacinthe Rigaud pinxit. / ADPR – C. Roy Sculp. »
  • 6c. Gravé par Étienne Ficquet : « Ce magnifique portrait n’est pas moins rare que le précédent [celui de Boisleau], soit avant la lettre, soit avec la lettre, la planche ayant été détruite après le tirage de quelques épreuves » nous avoue Portalis qui poursuit en citant une note éditoriale de la veuve Renouard, éditrice du catalogue raisonné des oeuvres de Ficquet par Faucheux (1864) : « J’en ai sauvé quelques épreuves au moment où Ficquet allait en allumer sa pipe. Il avait de l’humeur contre ce portrait, et voulait n’en point laisser de traces, parce qu’il en avait crevé la planche à force de refaire et d’effacer. » Portalis ajoute : « […] la franchise de son exécution fait penser à la tête du portrait de Pierre-Imbert Drevet. »
  • 6d. Gravé par Étienne Jehandiers Desrochers, vers 1744.
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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan