*P.889

Âge du modèle : 41 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1705 pour 140 livres ms. 624, f° 24 (« M[onsieu]r Guigou »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 115 ; Perreau, 2013, cat. *P.889, p. 192 [reprise de la proposition de Roman) ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.930, p. 314 (« Monsieur Guigou », 2003/2, cat. I, n°766 [reprise de la proposition de Roman]) .

Descriptif :

Roman optait en 1919 pour Nicolas Guigoi, conseiller au Grand Conseil. Selon La Chesnaye Des Bois[1], Guigou était né le 15 Août 1664. Fils de Jacques Guigou, secrétaire du Roi (8 Mars 1674) et de Louise Martinet (morte veuve le 17 Janvier 1699), il fut successivement conseiller au Châtelet (provision du 25 avril 1687, reçu le 13 mai suivant), Conseiller au Grand Conseil donc (provision du 20 avril 1692, enregistrées le 7 mai). Nommé honoraire (13 Février 1710), il se démet et est remplacé le 16 janvier 1720. Gratifié de ses lettres d’honneur du 10 février de la même année, il meurt le 11 Septembre 1727, âgé de 63 ans[2].

Guigou avait épousé Jeanne Chambellain fille aînée des époux Chambellain vus chez Rigaud dès 1686. Elle mourut le 16 Décembre 1748 et fut inhumée à Saint-Nicolas du Chardonnet. De ce mariage est issu un fils, officier aux Gardes en 1722 ainsi que Louise-Madeleine Guigou qui s’unit successivement à Armand-Nicolas de Salart, marquis de Bouron puis à Frédéric de Beringhen (1663-v.1735), seigneur de Langarzeau, cornette blanche de cavalerie légère de France. Guigou portait « d’or, au paon de profil d’azur au chef de gueules, chargé d’une couronne fleurdelisée d’argent ». Compte tenu du prix, il devait s’agir d’un portrait en buste.