LA CROIX Jean II de

Catégorie: Portraits
Année : 1703

 

*PC.812

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1703 sans prix (ms. 624, f° 21 v°, rajout de Hulst : « M[onsieur]r de la Croix »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 102, 106, 159, 160 ; Perreau, 2013, cat. *PC.812, p. 179 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.849, p. 288, «Monsieur de La Croix» (2003/2, cat. I, n°702, « Jean de la Croix (1656-1716) ou Claude François de La Croix (1653-1729) ou François de La Croix (1683-1759) ou Phérotée de La Croix (v.1640-v. 1715)»).

Copies et travaux :                                                                                                      

  • 1703 : Delaunay touche 6 livres pour avoir fait « celui [l’habit] de M[onsieu]r de la Croix » (ms. 625, f°16).
  • 1711 : « Une de M[onsieu]r de La Croix p[ou]r sa fille » pour 200 livres (ms. 624, f°33).
  • 1711 : Leprieur touche 40 livres pour « une copie de M[onsieu]r de la Croix » (ms. 625, f°27 v°).

Descriptif :

Originaire de Paris et de la Brie, la famille de La Croix compta des hommes de loi, des militaires et des marins. Roman proposait de voir dans le présent portrait celui de Jean II de La Croix (1656-1716), maître des comptes (1697), maître d’hôtel de la duchesse de Bourgogne et secrétaire d’ambassade sous le cardinal d’Estrées à Rome. Il y épousa Marie-Marguerite Catherine Goy, veuve de Charles Erard (1606-1689), directeur de l’académie de peinture et de sculpture à Rome. Leur fils, César-Marie (1690-1747) hérita de son père la charge de maître d’hôtel de la duchesse de Bourgogne, devenue dauphine ; il fut successivement avocat au parlement (1715), commissaire de la Marine à Brest (1716), maître des comptes et commissaire ordinaire de la Marine (1717), intendant des Iles du Vent de l’Amérique. 

Plusieurs homonymes peuvent cependant prétendre au modèle de Rigaud mais l'on écartera cependant le musicien parisien François de La Croix (1683-1759), élève de Bernier, qui ne correspondait pas, en statut social, à l'habituel des clients de Rigaud. D'autres, comme l'enseignant lyonnais Phétorée de Lacroix, étaient issus de famille trop modestes pour solliciter un portrait et des copies si honéreuses.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan