LA MARCK Louis-Pierre Engilbert, comte de

Catégorie: Portraits
Année : 1703

 

*PC.799

Âge du modèle : 29 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1703 sans prix (ms. 624, f° 21, rajout de Hulst : « M. comte de la Marque ») ; inscrit comme original en 1704 pour 150 livres (ms. 624, f° 24 v° : « M[onsieu]r le Comte de La Marck »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 101, 106, 111 ; Perreau, 2013, cat. *PC.799, p. 178 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.835, p. 285 (2003/2, cat. I, n°687 et 721 : deux portraits distincts en 1703 et 1704).

Copies et travaux : 

  • 1703 : Delaunay touche 6 livres pour avoir fait « une armure de m[onsieu]r le comte de La marque » (ms. 625, f° 16).
  • 1704 : Bailleul reçoit 7 livres pour avoir fait « l’habit de M[onsieu]r le comte de La Marque » (ms. 625, f° 17).

Descriptif :

Selon nous, cette mention fait très probablement double emploi avec celle, l’année suivante, d’un portrait de « M[onsieu]r le comte de la Mark » valant 150 livres. L'absence de prix en 1703 pourrait indiquer la commande du tableau puis, l'indication des 150 livres en 1704, celle du règlement final. Le cas n'est pas rare et, dans la mesure ou les historiens de Rigaud ont généralement accepté ce principe, il y a peu de raison de déroger à ce principe.

Le modèle, comme l'indique Roman, était Louis-Pierre Engilbert (1674-1750), comte de la Marck et de Schleiden, baron de Lumey (Lumain) et de Serain. Chevalier du Saint-Esprit (1724) et de la toison d’or d’Espagne (1739), ambassadeur en Espagne, il était fils de François-Antoine de La Marck (1643-1680) et de Catherine-Charlotte Wallenrodt (née vers 1648). Il épousa, le 24 mai 1700, Marie-Marguerite-Françoise de Rohan-Chabot (1680-1706), fille de Louis de Rohan-Chabot (1652-1717) et de Marie-Elisabeth du Bec-Crespin (1662-1743), avec qui il eut Louis Engelbert, comte de la Marck (1701-1773).

Il n'est pas aisé de dater avec précision les travaux de ce portrait inscrit dans le ms. 625, entre 1703 et 1704, car les correcteurs des livres de comptes de Rigaud ont rajouté de manière arbitraire des dates supplémentaires dans le fil des folios. 

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan