*P.786
Âge du modèle : 26 ans
Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.
Historique :
Paiement inscrit aux livres de comptes en 1703 pour 150 livres (ms. 624, f° 21 : « M[onsieu]r le marquis Palavicin »).
Bibliographie :
Roman, 1919, p. 100 ; Sanguineti, 2001, p. 42 ; 2003/2, cat. I, n°675 et 857 (assimilation des mentions de 1703 et 1708 à un seul et même portrait) ; James-Sarazin, 2003/3, p. 207-208 ; Sanguineti, 2011, p. 32-33 ; Perreau, 2013, cat. *P.786, p. 176 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.826, p. 282.
Descriptif :
Roman optait pour un premier portrait du marquis Paolo-Girolamo Pallavicini (1677-1746), patricien génois, Sénateur de la République en 1727, 1737 et 1743, envoyé extraordinaire à Londres où il arriva en 1703. Probablement en profita-t-il pour passer par Paris pour commander son portrait.
Fils de Giovanni Francesco[1], il épousa Giovanna (1690-1727), fille du marquis Luciano-Ignazio Serra et de Maddalena Durazzo. Sanguineti pensait reconnaître les traits du marquis dans portrait d'homme conservé en mains privées (dont le dessin correspondant se trouve au musée du Louvre) et qui montrait un personnage à mi-corps, dans une posture calquée sur celle du marquis de Dangeau (peint en 1702). Il appuyait sa proposition sur la comparaison du visage avec celui d'un portrait équestre du marquis, dû au pinceau de Giovanni Enrico Vaymer[2]. et fut suivi dans son interprétation par Ariane James-Sarazin (publications de 2003). Nous avons pour notre part très tôt rejeté cette possibilité car Rigaud peignit un buste à 150 livres ce qui ne pouvait correspondre à un portrait à mi-corps.
Le marquis revint dans l'atelier de Rigaud pour un second portrait en 1708.
[1] Bologna, 1994, p. 327 ; Vitale, 1934, p. 195.
[2] Coll. Priv. Sanguinetti, 2001, repr. p. 42, fig. 26.