RENAUD Monsieur et Madame

Catégorie: Portraits
Année : 1700

 

*PC.682

Huile(s) sur toile.
Dimensions inconnues [buste ?].
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1700 sans prix (ms. 624, f° 17 v° : « M[onsieu]r et Mad[am]e Renaud [rajout :] habillements répétés »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 80, 82 [Monsieur et Madame Renard (sic)] ; James-Sarazin, 2003/2, cat. I, n°602 [reprise de la lecture erronée de Roman et propositon de Jean Renard  et Marie Madeleine de Metz] ; Perreau, 2013, cat. *PC.682, p. 157 [correction du nom de Renard en Renaud mais sans proposition] ; James-Sarazin, II, cat. *P.732 et 733, p. 245 [idem mais portraits discociés avec la précision : « rien ne permet de dire si les époux ont été peints sur la même toile ou séparément en pendant »].

Copies et travaux : 

  • 1700 : Leclerc touche 12 livres pour avoir « habillé m[onsieu]r et M[adam]e Renaud » (ms. 625, f° 8).

Descriptif :

Si Roman lisait « Renard » et proposait, pour le modèle masculin, Jacques Renard, l’un des enfants du peintre de Vanités, Simon Renard dit de Saint-André (1614-1677), une relecture du manuscrit des comptes de Rigaud permet de corriger le patronyme en « Renaud ».

Si, en grande majorité, nous avons dissocié les portraits de couple sous deux numéros de catalogue, nous avons préféré les réunir ici. En temps ordinaire, Rigaud faisait noter sous une seule somme le règlement des portraits de couple dont le montant, divisé, correspondait de manière presque idéal à ce que l'artiste exigeait pour un petit ou à un grand format au moment où il les peignait. Ainsi, si dans les années 1704 l'artiste faisait payer 150 livres pour un buste, il était fréquent qu'il nota 300 livres pour « Monsieur et Madame ». Bien entendu, si des exceptions existent, il serait faux de prétendre que cette règle ne prévaut pas dans sa majorité. Aussi, l'inscription assez rare du travail conjoint et chichement rémunéré de Leclerc pour l'habillement des deux modèles, tend à faire penser qu'il s'agissait peut-être d'une double effigie.

Nous émettons évidemment cette hypothèse avec toutes les réserves qu'elle implique mais le fait est assez curieux pour être digne d'être soulevé.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan