*PC.659

Âge du modèle : 30 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [à mi-corps]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1700 pour 450 livres (ms. 624, f° 17 v° : « M[onsieu]r le marquis de la vallière [rajout :] habillem[en]t répété ») ; réinscrit en 1702 sans prix (ms. 624, f° 20 v°, rajout de Hulst : « M[onsieur] le marquis de la Valière »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 78, 82, 94, 99, 141 ; James-Sarazin, 2003/2, cat. I, n°580 [assimilisation erronée du modèle avec un tableau aujourd'hui au musée de Nancy] ; Delaplanche, 2006, cat. PP.13, p. 225 ; Perreau, 2013, cat. *PC.659, p. 154 ; James-Sarazin, II, cat. *P.709, p. 239.

Copies et travaux :

• 1700 : Leprieur touche 42 livres « pour l’habit de Monsieur le marquis de la Valière » (ms. 625, f° 9).
• 1702 : Parrocel réalise « Un [fond] pour M[onsieu]r le marquis de la Vallière » contre 14 livres (ms. 625, f° 13).
• 1708 : Leprieur touche 24 livres pour « deux testes de M[onsieu]r de la Vallière » et 12 autres pour « une teste dont l’habillement d’après M[onsieu]r de la Vallière » (ms. 625, f°23 v°).

Descriptif :

Charles-François de La Baume Le Blanc (1670-1739), marquis, puis duc de la Vallière, eut une carrière militaire exemplaire : maréchal de camp (1704), lieutenant général (1709), duc et pair (1723), il était le neveu de la célèbre Louise de La Vallière (1644-1710), maîtresse de Louis XIV, et fils du marquis Jean-François de La Baume Le Blanc et de Gabrielle Glé de La Cotardais (morte en 1707), baronne de Bécherel. Brigadier (1702), menin du Dauphin et gouverneur d’Amboise (1711), maître de camp général de la cavalerie (1714) il épousa, le 16 juin 1698, Marie-Thérèse de Noailles (1684-1784), dame du Palais (1707), fille de deux autres modèles de Rigaud : Anne-Jules de Noailles et de Marie-Françoise de Bournonville. Notre modèle fut également gouverneur du Bourbonnais (Moulins) du 20 octobre 1676 au 22 juin 1739. Son fils, Louis-César de La Baume Le Blanc, duc de la Vallière (1708-1780), Grand Fauconnier de France (1748), lui succéda à ce poste.

Son portrait par Rigaud, longtemps identifié dans la toile anciennement dite de Marc de Beauvau-Craon, devait le représenter à mi-corps, en armure, devant un fond de bataille dont témoigne le paiement du travail de Parrocel en 1702. Le duc commandera en 1702 une copie valant 100 livres du portrait de son beau-père.