METZ Monsieur de

Catégorie: Portraits
Année : 1700

 

*P.658

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1700 pour 150 livres (ms. 624, f° 17 v° : « M[onsieu]r De Metz [rajout :] habillem[en]t original »)

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 78 ; James Sarazin, 2003/2, cat. I, n°579 [Gédéon Berbier du Metz] ; Perreau, 2013, cat. *P.658, p. 154 [aucune proposition] ; James-Sarazin, II, cat. *P.708, p. 239 [idem].

Descriptif :

Selon Roman, suivi par James-Sarazin, il s'agirait ici du portrait de Gédéon Berbier du Metz [*P.551] ou Pierre-Benoit Morel du Meix. Cependant, il comprend mal pourquoi le rédacteur des comptes aurait qualifié Gédéon Berbier du Metz de simple « Monsieur de Metz » alors qu'en 1698, lorsque ce dernier passe une première fois chez Rigaud, il est déjà qualifié de sa fonction comme « président Du metz ».

Une autre piste aurait été celle d'un modèle ecclésiastique puisque le cas n'est pas rare de voir dans les sources écrites un évêque ou un archevêque de Metz être nommé « Monsieur de Metz » comme cela sera le cas pour le cousin du duc de Saint-Simon, Claude de Rouvroy (1695-1760), dans une lettre datée d'avril 1739, écrite par le duc à l’abbé Gualtiero, alors inquisiteur à Malte : « Vous savez, Monsieur, que j’ai toujours regardé Monsieur de Metz et le bailli de Saint-Simon son frère comme mes enfants »[1] .

L'énigmatique Monsieur de Metz peint par Rigaud en cette année aurait pu donc être Henri-Charles du Cambout (1664-1732), évêque de Metz (1697), sacré en l’église des Feuillants à Paris par son oncle, Pierre-Armand du Cambout de Coislin (1637-1706), évêque d’Orléans. 


[1] Mémoires, VII, p. 520.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan