DURFORT DE DURAS Jacques-Henri I de

Catégorie: Portraits
Année : 1699

 

*P.619

Âge du modèle : 74 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1699 pour 140 livres (ms. 624, f° 16 : « M[onsieu]r le marquis de Duras, le père »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 72 [Claude de Durfort] ; James-Sarazin, 2003/2, cat. I, n°551 [aucune proposition alternative à Roman] ; Perreau, 2013, cat. *P.619, p. 147 [Jacques Henri I de Durfort] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.647, p. 220 [reprise de notre proposition].

Descriptif :

Roman optait visiblement sans conviction pour Claude de Durfort (né vers 1645), marquis puis « comte de Civrac », sénéchal du Bazadois, mais ni lui, si ses enfants, ne portèrent le titre de « marquis de Duras ».

Le marquisat de Duras ayant été élevé depuis 1689 en duché, nous avons préféré tenir compte d’une erreur éventuelle des livres de comptes et opter une nouvelle fois pour Jacques-Henri I (1625-1704), maréchal de Duras qui avait probablement gardé ici par usage, son titre de marquis. La seigneurie de Duras avait en effet été érigée en marquisat par lettres du mois de février 1609 en faveur de Jacques de Durfort (1547-1626), comte de Rozan (1625), baron de Blanquefort qui avait épousé, en 1603, Marguerite de Montgommery (morte en 1606), dame de Lorges, récupérant ainsi ce dernier titre. C’est notre modèle présumé, son petit-fils, qui bénéficia ainsi de l’élection du marquisat en duché pairie par lettres patentes (non enregistrées par le parlement) en mai 1668. C’est en février 1689, que Jacques-Henri I obtint de nouvelles lettres d'érection en duché simple, registrées au parlement le 1er mars suivant. 

Notre modèle étant déjà passé l'année précédente dans l'atelier de Rigaud, il se peut que les deux mentions aient été en réalité dexu doublons. En cette même année 1699, le peintre produisit également les effigies de ses fils, Jacques Henry et Jean-Baptiste.

 

Poser une question à propos de cette oeuvre
Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan