*P.624

Âge du modèle : 59 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1699 pour 140 livres (ms. 624, f° 16 : « M[onsieu]r d’Artagnan »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 72 [localisation erronée], 81, 83, 166 ; Perreau, 2013, cat. *P.624, p. 148 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.650, p. 221 (2003/2, cat. I, n°555).

Copies et travaux :

• 1700 : « Deux [copies] de M[onsieu]r Dartagnan » pour 140 livres (ms. 624, f°18).
• 1700 : Viénot réalise « deux copies de M[onsieu]r Dartagnan » sans prix indiqué (ms. 625, f°9). Il s’agit probablement des copies vendues dans l’année.

Descriptif :

Portrait présumé de Pierre de Montesquiou d’Artagnan (1640-1725), brigadier (1688), maréchal de camp (1691), lieutenant général (1696), maréchal de France (1709). Page de Mazarin (1659), puis du Roi (1661), mousquetaire en garnison à la forteresse de Pignerol (1664), il participe au siège de Maestricht (1673). Il était le cousin germain du célèbre mousquetaire d’Artagnan (Charles de Batz de Castelmore). Capitaine aux gardes (1678), brigadier (1688), il prend part aux batailles de Fleurus (1690), Steenkerque (1692), Neerwinden (1693). Lieutenant (1697), d’Artagnan commande l’infanterie en 1706 à Ramilies, puis à Malplaquet (1709), est fait maréchal de France la même année puis entre au conseil de Régence et se bat à Denain (1712).

Néanmoins, il ne faudrait pas ignorer un possible portrait de son frère, Joseph de Montesquiou, comte d’Artagnan (1651-1729), mousquetaire (1668), sous-lieutenant (1674), brigadier (1691), chevalier de l’ordre de Saint-Louis le 8 février 1694 (voir D’Hozier 1817, I, p. 99), maréchal de camp (1696), Gouverneur du fort d’Exiles (1699), lieutenant général des armées du roi (1702), Gouverneur des ville et château de Nîmes (1719), chevalier de l’ordre de Saint-Michel (3 juin 1724).

Nous mentionnerons à titre de comparaison une copie d’un portrait de Pierre de Montesquiou faite par Sophie Rochard (1810-v. 1842) à demande de Versailles en 1834 et actuellement en dépôt à la garnison de la Grande Ecurie[1]. Le prototype, qui pourrait tout aussi bien se rattacher au style de François de Troy, présente pourtant de fortes analogies avec les portraits de militaires figurés en buste par Rigaud. Roman situait par erreur portrait de d’Artagnan au musée d’Arras en le confondant avec celui peint en ovale par Largillierre.

Voir les portraits de deux de ses nièces en 1715 [*PC.1242] et en 1716 [*PC.1251].