*P.640
Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.
Historique :
Paiement inscrit aux livres de comptes en 1699 pour 140 livres ms. 624, f° 16 v° (« Mad[am]e de Chirny [rajout : Chérigny] »).
Bibliographie :
Roman, 1919, p. 73 ; Perreau, 2013, cat. *P.640, p. 150 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.666, p. 225 (2003/2, cat. I, n°572).
Descriptif :
Il est très possible, comme le proposait Roman, de considérer le patronyme Chirny comme une compression de celui de Chérigny ce qui permettrait de proposer ici comme modèle Élisabeth Carré de Montgeron (1642-1716), veuve de René Coicault de Chérigny depuis 1670. James Sarazin émet l'hypothèse plus affirmative selon laquelle, si madame de Chérigny s'était remariée dès 1671 avec Jean Hay, seigneur du Châtelet, « mais ayant hérité en partie des biens de son premier mari, elle pouvait continuer à se faire appeler Madame de Chérigny ».
À cette règle d'usage, qui prévaut ici pour appuyer une hypothèse (mais qui se trouve rejetée dans d'autres), doit être éventuellement préférée celle de la proximité du portrait de Madame de Coicault-Chérigny d'avec ceux de ses enfants, peint une ligne en dessous.