BOISSEAU Paul

Catégorie: Portraits
Année : 1689

 

*P.174

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1689 pour 207 livres 10s [prix pour deux portraits en buste] (ms. 624, f° 5 : « Mons[ieu]r et mad[am]e Boisseau »).

Bibliographie :

Eudel, 1910, p. 11 ; Roman, 1919, p. 19 [f] ; Perreau, 2013, cat. *P.174, p. 82 [Paul Boisseau] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.180, p. 64 [Monsieur Boisseau (2003/2, cat. I, n°151=reprise de la proposition de Roman)].

Descriptif :

Roman proposait pour ce modèle Louis Boisseau (v. 1660 - av. 1721), notaire au Châtelet (ét. LXXIII), neveu par les Cerrini du conseiller d’État Pierre d’Hozier. Cependant, le présent portrait, pensé pour répondre à celui de sa femme peinte la même année ne peut correspondre aux deux épouses successives du notaire. En effet, il s'unit une première fois le 24 janvier 1690 à Marie Madeleine Françoise Josson fille d'un marchand apothicaire de la paroisse Saint Jacques de la Boucherie, puis, le 7 mai 1702 avec Anne-Marguerite Calan, fille de Simon Caland, procureur en Parlement. 

Nous pensons qu'il pourrait plutôt s'agir ici du portrait du père du notaire, Paul Boisseau (v. 1625 - v. 1690), bourgeois de Paris, marchand de « peaux en poil » de castor, payeur des rentes de l'hotel ville de Paris, époux de Marie Breteau qui s'était fait peindre en 1682. Notons que Paul Boisseau était le père de Marguerite, également peinte par Rigaud en 1684 en même temps que son propre époux, Antoine III de La Loëre.

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan