P.379

Huile sur toile ovale
H. 81 ; L. 65,5 cm
Chambord, château. Inv. S-D 137.06.01.

Historique :

Peint vers 1694-1695 ; dépôt de la Comédie Française [=Jean Racine]).

Bibliographie :

Müntz, 1889, p. 202 ; Boulaud-Rabaud, 1961, n° 129 ; Garcia et Schwartz, 2009, p. 116-117 ; Perreau, 2013, cat. P.379, p. 110 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. P.296, p.106 (absent de James-Sarazin, 2003/2).

Œuvres en rapport :

• 1. Huile sur toile, suiveur de Rigaud. H. 81,7 ; L. 65 cm. Paris, École nationale supérieure des Beaux-arts. MU1458 ([=Mansart par de Troy]. Legs A.-M. Peyre). Bibl. : Perreau, 2013, P.379-1 ; James-Sarazin, 2016, op. cit. (absent de James-Sarazin, 2003/2).
• 2. Aquarelle et gouache sur ivoire d'après Rigaud. Diamètre. 7 cm. Caen, musée des Beaux-arts. Inv. 894.1.18 (ancienne collection Ernest Lefébure de Sancy ; acquis en 1894). Bibl. : Alexandra Bosc, « La collection de portraits miniatures du musée des Beaux-Arts de Caen », Cahiers du musée des Beaux-Arts de Caen, n° 1, 2010, p. 32, n° 1, repr. Comme portrait présumé de Louis-Auguste II de Bourbon (1700-1755), prince de Dombes*.

Descriptif :

Dès 2004, nous avions redécouvert ce beau portrait de jeune homme, jusqu'ici inédit de l'étude de Rigaud. Comme bon nombre de gentilshommes des années 1690-1710, les modèles de l'artiste(et de Largillierre) commençaient, à l’aube du nouveau siècle, d’arborer une pose plus décontractée. En 1694, plusieurs sont ceux qui portent discrètement la « chaconne », ce long ruban de soie souvent bleu ou rose (ici en dentelle) et qui pend du col de la chemise ouverte négligemment.

La présente effigie ne fait pas exception, même si ses traits ne sont pas aisés à identifier.

mises à jour : *18 juillet 2021