*P.483
Âge du modèle : 64 ans
Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.
Historique :
Paiement inscrit aux livres de comptes en 1696 pour 168 livres (ms. 624, f° 12 v° : « Mad[am]e Roullier [rajout : Roüillé] »).
Bibliographie :
Roman, 1919, p. 53 [Angélique d'Aquin], 67, 68 ; Perreau, 2013, cat. *P.483, p. 126 [Marie de Comans d'Astry] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.505, p. 168 [Denise Coquille, épouse d'Hilaire Rouillé du Coudray (2003/2, cat. I, n°426, reprise de la proposition de Roman)].
Copies et travaux :
- 1698 : « deux [copies] de mad[am]e Roullier » pour 140 livres (ms. 624, f°15 v°).
- 1698 : Tournières reçoit 40 livres pour « deux [copies] de Madame Roullié » (ms. 625, f°5).
Descriptif :
Pour ce numéro, Roman proposait à tort un portrait d’Angélique d’Aquin, fille du premier médecin du roi, et épouse depuis 1689 de Louis Roslin Rouillé, maître des requêtes. En réalité, à notre sens, l’effigie devait plus probablement figurer les traits de Marie de Comans d’Astry (v.1632-1717), épouse depuis 1655 de Jean III Rouillé, et belle-mère d’Anne-Catherine de Labriffe [P.563] dont Madame Rouillé payera la confection d’une copie en 1701.
Notre modèle, fille de Thomas, seigneur d’Astry, maitre d’hôtel du roi et contrôleur général, venait justement de s’enregistrer à l’armorial de d’Hozier en cette année 1696, prétexte probable à son portrait. Elle avait alors environ 64 ans et mourra le 29 novembre 1717, ainsi que le relate le marquis de Dangeau dans son journal : « La vieille madame Rouillé, qui avoit quatre-vingt-cinq ou six ans, est morte ; elle avoit un fils et trois filles. Le fils, qui étoit l’ainé, et qu’on appeloit M. de Meslé, est mort ; mais il a laissé un fils. Madame Rouillé laisse trois millions de bien, qui seront partagés en cinq, et, par la disposition de son testament, son petit-fils en aura deux parts. Les trois filles étoient madame de Bouillon, mère de M. de Fervaques, qui est morte, la duchesse de Richelieu et madame Bouchu » (Feuillet de Conches, Journal du marquis de Dangeau, t. 17, Paris, 1859, p. 208).