DONNEAU DE VISÉ Louis Philippe [s]

Catégorie: Portraits
Année : 1697

 

*P.497

Âge du modèle : 31 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1697 pour 140 livres (ms. 624, f° 13 : « Mons[ieu]r l’abbé de Visé »).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 57 ; Perreau, 2013, cat. *P.497, p. 129 ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.522, p. 178 [avec les dates (?-1729) (2003/2, cat. I, n°436)].

Descriptif :

Louis-Philippes Jacques Donneau ou d'Auneau de Vizé (1666 - 21 juin 1729) [1], aumônier du roi, débuta comme vicaire général de l'évêque d'Autun, Gabriel de Roquette. Filleul de la reine et du duc d'Orléans, il fut ordonné prêtre en 1710 puis nommé rapporteur d’une commission à l’assemblée générale du clergé cinq ans plus tard. Abbé de Lesterps dès 1676, au diocèse de Limoges et de Lieurey, au diocèse d’Evreux, il entra au service du cardinal de Rohan comme grand vicaire prévôt de Saint-Pierre de Strasbourg vers 1716. Notre modèle fut sacré évêque in partibus de Fès à Saverne, le 14 mars 1718, par le cardinal de Rohan, assisté de Jean Christophe Haus, suffragant de Bâle et par Charles françois de Hallencourt de Dromesnil (dont Donneau de Visé était le vicaire général). Il devient également évêque auxiliaire de Strasbourg le 8 janvier 1719.  

Dans l’article qu’il consacre à Jean Donneau de Visé, autre client de Rigaud en 1695, Léris confirme que ce dernier « étoit frère de l’Evêque titulaire d’Ephèse, & de M. [Jacques Philippes] de Visé, Capitaine aux Gardes ; tous enfans d’Antoine de Visé, Exempt des Gardes du Corps, & cousins-germains du brave Gaspard de Visé, Lieutenant des mêmes Gardes puis Maître d’Hôtel de la Reine, femme de Louis XIV » (Léris, 1763/1970, p. 700).


1. Voir le bénéfice d'inventaire en faveur de Jacques, capitaine aux gardes, fait au Châtelet le 24 octobre 1729 et le testament holographe de l'évêque fait le 1er février 1723, déposé pour minute chez Raymond, notaire à Paris, le 21 août 1729 (les minutes de ce notaire ont brûlé en 1871 dans l'incendie de l'hôtel de ville. il n'en reste plus que l'enregistrement).

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan