LA NOUE François de

Catégorie: Portraits
Année : 1697

 

*P.510

Âge du modèle : 25 ans

Huile sur toile
Dimensions inconnues [buste]
Localisation actuelle inconnue.

Historique :

Paiement inscrit aux livres de comptes en 1697 pour 230 livres [prix pour deux portraits] (ms. 624, f° 13 : « Mons[ieu]r et Mad[am]e Delanoüe [rajout :] de la Noüe ») ; seconde mention en 1700 sans prix (ms. 624, f° 17 v°, rajout de Hulst : « M[onsieu]r et M[a]d[am]e de La Noü»).

Bibliographie :

Roman, 1919, p. 58 [Jacques de La Noue], 78, 80, 82 ; Perreau, 2013, cat. *P.510, p. 130 [françois de La Noue] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. *P.533, p. 180 [Monsieur de La Noue (2003/2, cat. I, n°448 et 584)].

Copies et travaux :

  • 1700 : « Deux [copies] de m[onsieu]r et mad[am]e Delanouë » pour 200 livres (ms. 624, f°18).
  • 1700 : Le Clerc reçoit 6 livres « pour une teste de M[onsieu]r de la Noue » (ms. 625, f°7).

Descriptif :

Nous pensons que l’inscription par Hulst en 1700 des portraits du couple La Noue constitue un doublon avec la mention de 1697. Sans doute le correcteur fut-il influencé par les travaux effectués cette année-là mais correspondant à des copies d’après les originaux de 1697. De plus, nous rejetterons également l’interprétation de Roman qui proposait les effigies de Jacques de La Noue (1641-1711), Comte du Vair, Baron de Crenolles, Seigneur de Crazelles, Colonel, maître de camp d’un régiment de cavalerie, Brigadier des armées du Roi, Chevalier de Saint Louis époux depuis 1679 de Catherine de Vieuxpont, fille d’Alexandre, Marquis de Vieuxpont et soeur unique de Guillaume, Marquis de Vieuxpont, Lieutenant général des Armées du Roi, Gouverneur de Charlemont et Commandant au pays d’Aunis.

En réalité, et compte tenu des autres personnages qui passent à cette époque chez Rigaud, il y a tout lieu de penser que le peintre fut sollicité pour commémorer une union, celle de deux membres d’une famille du Poitou et officiant à la cour. En effet, François de La Noue (1672-1716) pour lequel nous opterons, officia comme écuyer et valet de garde robe du roi (1695) puis comme contrôleur général des restes du pays Lyonnais Forest Beaujolais Roussillon et Languedoc. Ses parents étaient déjà au service de clients réguliers de Rigaud : Jacques de La Noue (1640-1695) fut garde de la prévôté de l’hôtel de la compagnie Villeroy, chef de la paneterie de Monsieur [*P.143], valet de la garde robe (1681). Quant à Marie Duprez, elle servit comme femme de chambre de Françoise de Neufville-Villeroy. Ces personnages étaient donc très liés à la famille royale qu’ils servaient avec zèle. Sans doute eurent-ils l’occasion d’assister à quelque séance de pose du Grand Dauphin par exemple et, séduits pas l’artiste, ont-ils décidé d’user de ses services.

Voir le portrait de sa femme, peint la même année en forme de pendant [*P.511].

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Autoportrait de Hyacinthe Rigaud. Coll. musée d’art Hyacinthe Rigaud / Ville de Perpignan © Pascale Marchesan / Service photo ville de Perpignan