P.1282
Huile sur toile
H. 82 ; L. 65 cm
Le Puy-en-Velay, musée Crozatier. Inv. 826.37
Historique :
Peint entre 1710 et 1720 ; Absent des livres de comptes ; acquis par Becdelièvre avant 1826 sur les crédits accordés par le département.
Bibliographie :
Becdelièvre, 1827, p. 199, n°37 [=Largillierre] ; Vibert, 1872, n°188 [=Largillierre] ; Cat. Le Puy (Terrasse), 1903, n°258 [=Largillierre] ; Gautheron, 1906, p. 19 [=Largillierre] ; Rouchon, 1931, p. 37, repr. [=idem] ; Gautheron, 1945, n°258[=idem] ; Cat. Le Puy (Gounot), 1949, n°19 [=idem] ; Perreau, 2003, p. 22-29 [= homme inconnu par Rigaud] ; James-Sarazin, 2003/2, cat. I, n°33, [reprise de notre proposition avec une datation, v. 1710-1720] ; Perreau, 2004, p. 180-181, repr. p. 182, fig. 157 [=Rigaud] ; Perreau, 2013, cat. P.1282, p. 259 [=idem] ; James-Sarazin, 2016, II, cat. P.678, p. 402 [avec une datation v. 1695-1700].
Descriptif :
Tour à tour sensé représenter les traits de John Churchill, premier duc de Marlborough (1650-1722), puis ceux de Jean Arlaud avant que de passer pour une œuvre de Largillierre, ce joli portrait résume à lui seul tous les paradoxes d’une attribution difficile. Nous avons prouvé en 2003 qu’il fallait définitivement écarter l’hypothèse saugrenue d’un portrait de Marlborough et préféré replacer l’œuvre dans l’anonymat. Nous maintenons par contre l’attribution à Rigaud : la finesse de la perruque, la précision du ruban de soie bleu et du brocard la puissance du velours et ses reflets de lumière, la douceur pénétrante du regard et l’aristocratie de la bouche… sont autant d’éléments écartant Largillierre et privilégiant Rigaud tout en appellant à une datation aux alentours des années 1710 - 1720.