P.444
Jacques Gamelin
Huile sur toile.
H. 97 ; L. 65.
Perpignan, musée Hyacinthe Rigaud. Inv. 893-2-1.
Historique :
Attribué à Rigaud par tradition ; ancienne collection Izern à Perpignan ; achat en 1893 par la Direction à M. Sangles, encadreur à Perpignan.
Bibliographie :
Colomer, 1973, p. 106-107 (comme Rigaud) ; Mérot, 1994, p. 285 (comme Rigaud) ; Perreau, 2004, p. 50 (comme Rigaud) ; James-Sarazin, 2009/1, p. 178 (cité comme Rigaud) ; James-Sarazin, 2009/2, p. 53-54, 84 (comme Rigaud) ; Perreau, 2013, cat. P.444, p. 119 (comme Rigaud) ; James-Sarazin, 2016, cat. NP.4, p. 575 (comme Rigaud).
Expositions :
Gérone, juin 1957.
Descriptif :
Ce tableau passait pour l’une des deux versions du « Christ expirant » que Rigaud destinait à sa réception comme peintre d’Histoire si l’on en croit le récit célèbre quoi qu’inexact de son filleul Collin de Vermont : « Monsieur Rigaud s’était destiné pour l’histoire et il y serait sans doute parvenu au plus haut degré ; il est aisé d’en juger par le progrès rapide qu’il fit dans ses études à l’Académie Royale ; il en remporta tous les prix avec beaucoup de distinction par un tableau du crucifiment, que j’ai entre les mains, sur lequel il fut reçu comme historien, quoi qu’il ne soit qu’à moitié composé ». En effet, Rigaud fut reçu sur présentation d’un Saint André [P.693].
L’atmosphère générale de la composition et de sa seconde version de 1696 [P.451] également conservée au musée Rigaud de Perpignan s'évère très différente et justifie désormais la désattribiution.